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Les 21 Haïtiens expulsés des États-Unis le 4 février restent en détention au siège de la police nationale haïtienne à Cap-Haïtien, en attendant un dépistage approfondi. Les autorités soupçonnent que certains noms ont utilisé des noms pour entrer aux États-Unis et peuvent avoir des affiliations de gangs.
CAP-HAITIEN – Vingt et un ressortissants haïtiens expulsés des États-Unis le 4 février restent en détention au siège de la police nationale haïtienne (PNH) à Cap-Haïtien. Les autorités soupçonnent que certains de ceux qui ont été expulsés pour être entrés illégalement aux États-Unis pourraient avoir utilisé de faux noms pour traverser le pays, a déclaré une source policière Les temps haïtiens le 5 février.
Une délégation de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) devait visiter le poste de police le 6 février pour filtrer les déportés pour une enquête plus approfondie mais ne s’est pas présenté pour des raisons inconnues. Les responsables ont également enquêté sur les affiliations potentielles des gangs parmi certains des hommes, qui auraient traversé les États-Unis par le biais de la frontière américano-mexicaine, selon une source policière qui a demandé à rester anonyme parce qu’il n’est pas autorisé à parler à la presse.
Selon un document obtenu par Les temps haïtiens De la police, neuf des 21 personnes déportées – tous les hommes âgés de 23 à 43 ans – étaient entrés illégalement aux États-Unis. Les 12 déportés restants, tous les hommes âgés de 30 à 54 ans, vivaient depuis longtemps aux États-Unis et ont été reconnus coupables de divers crimes, notamment des agressions sexuelles, des coups et des kidnappages, une fraude par fil, un meurtre, un vol, un comportement obscène et un trafic de drogue.

Les autorités américaines ont initialement informé Haïti que le groupe comprendrait 25 personnes. Cependant, quatre d’entre eux détenus pour une entrée illégale n’ont pas été expulsés pour une raison non divulguée.
En attendant leur possible libération, les déportés ont été aperçus portant des uniformes de prison à l’intérieur d’une cellule de détention exigu au siège de la police.

Ce vol d’expulsion est le premier sous le deuxième mandat du président américain Donald Trump, marqué par la position dure de son administration sur l’application de l’immigration.
Trump a promis d’accélérer les déportations d’immigrants sans papiers et de personnes reconnues coupables de crimes. Son administration prévoit également de cibler les migrants qui sont entrés aux États-Unis par le biais du I-134A Programme de libération conditionnelle humanitaireégalement connu sous le nom de programme Biden, qui a permis l’entrée pour les Haïtiens, les Cubains, les Nicaraguans et les Vénézuéliens.
Pendant ce temps, alors que Haïti s’accélère pour accueillir sa part de déportations, la gestion des rapatriés pour assurer leur réintégration dans le pays sans exacerber la crise de sécurité reste un défi.
Les autorités affirment qu’elles continueront d’évaluer le statut des déportés dans le cadre des opérations de sécurité en cours.
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