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Un contingent de 217 policiers kenyans est arrivé à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, dans le cadre d’une mission multinationale visant à soutenir la Police nationale haïtienne (PNH) dans la lutte contre les bandes armées violentes. Le nouveau groupe porte à 599 le nombre total de militaires kenyans déployés en Haïti.
PORT-AU-PRINCE — Un troisième contingent de 217 policiers kenyans est arrivé en Haïti samedi 18 janvier pour rejoindre la mission multinationale en pleine expansion chargée de soutenir la Police nationale haïtienne (PNH) dans sa lutte contre les gangs armés. Leur arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture porte le nombre total de personnels de sécurité en Haïti à 789. Cependant, la mission, qui a récemment accueilli des renforts du Guatemala et du Salvador, reste encore bien en deçà des 2 500 membres attendus.
Les officiers kenyans, issus d’unités spécialisées et vêtus de treillis militaires et équipés de fusils d’assaut, ont été accueillis par des responsables haïtiens, des représentants internationaux et les dirigeants de la mission. Parmi la délégation d’accueil figuraient le Directeur Général de la PNH, Rameau Normil ; le nouveau secrétaire d’État à la Sécurité publique, Mario Andrésol ; l’ambassadeur des États-Unis, Dennis Hankins ; l’ambassadeur canadien André François Giroux; et chef adjoint du MSS Kevron Henry.
Les nouveaux officiers kenyans ont commencé leur déploiement en rencontrant leurs camarades stationnés en Haïti. Avant de se diriger vers la base qui leur a été assignée, le contingent a exécuté des danses traditionnelles et scandé des slogans dans leur langue maternelle sur le tarmac de l’aéroport, une démonstration habituelle de camaraderie et d’unité.
« Ce nouveau contingent rejoint l’équipe multinationale de sécurité en pleine expansion et renforce les capacités opérationnelles de la mission pour remplir son mandat de soutien à la Police nationale haïtienne tout en restant aligné avec l’État haïtien », a déclaré Kevron Henry lors d’une brève cérémonie à l’aéroport.
Annoncée en novembre 2024, l’arrivée dans la capitale haïtienne de ces 217 officiers kenyans, sur les 600 attendus, se concrétise enfin. Kipchumba Murkomen, le nouveau secrétaire de l’Intérieur du Kenya, a confirmé son compte X le nombre total d’officiers déployés au MSS samedi, réitérant l’engagement de son pays à contribuer à lutter contre la violence en Haïti. Le Kenya a promis 1 000 policiers pour cette mission.
Engagement du Kenya, mises à jour opérationnelles et déploiements futurs
Les autorités haïtiennes ont indiqué que davantage d’officiers kenyans arriveraient probablement entre fin janvier et début février, alors qu’ils continuent de remplir leur promesse de déploiement de 1 000 personnes.
Entre-temps, la mission continue de travailler en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes pour relever les défis logistiques et garantir que la force est suffisamment équipée pour mener des opérations anti-gangs.
Ce déploiement porte le nombre total d’officiers kenyans sur le terrain à 599 sur les 1 000 promis par le Kenya en 2023 lorsqu’il s’est porté volontaire pour diriger la mission sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies. résolution. Le secrétaire kenyan de l’Intérieur, Kipchumba Murkomen, a confirmé cette arrivée via son compte sur les réseaux sociaux et a réitéré l’engagement du Kenya à lutter contre la violence qui ravage Haïti.
« Nous nous engageons à aider Haïti à se relever », a déclaré Henry, soulignant l’alignement de la mission sur les objectifs de la police nationale d’Haïti.
Malgré le déploiement supplémentaire, des problèmes tels que le manque d’équipements adéquats, de financement et de ressources logistiques restent des obstacles importants dans la lutte contre les gangs violents d’Haïti. Ces groupes armés ont pris le contrôle de vastes étendues du pays, paralysant la vie quotidienne et déplaçant des milliers d’Haïtiens.
Le Conseil présidentiel de transition (CPT) haïtien, représenté par Fritz Alphonse Jean lors de la réception de bienvenue des Kenyans, reste optimiste quant à l’impact de la mission. Jean a souligné l’engagement du gouvernement de transition à assurer le succès de la force multinationale et sa collaboration avec les forces haïtiennes.
« Nous aurons bientôt un budget de guerre révisé. Nous sommes en état de guerre, nous devons donc affronter cette guerre », a déclaré Jean. « Nous sommes à un tournant où le pays va changer et nous, au niveau gouvernemental, allons changer la façon dont nous gérons la gouvernance du pays. »
Jean s’est également dit convaincu que les efforts de la force multinationale, en coordination avec la PNH et les Forces armées d’Haïti, contribueront à rétablir la sécurité à travers le pays.


