Leslie Voltaire déplace le siège du gouvernement en Colombie pour un « conseil des ministres binational »

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Les dirigeants haïtiens sont étonnants à tous points de vue, sauf pour la présentation réelle et efficace d’un plan de développement pour Haïti, avec l’extermination radicale de la corruption et de l’impunité, les maux qui rongent le pays.Inoubliable. Jamais auparavant autant de ministres d’un gouvernement, en plus du ministre des affaires étrangères, ne s’étaient réunis hors de leur pays pour un « conseil des ministres ». Dans le cas d’Haïti, déchiré par la corruption et l’impunité, pour quel résultat ?

Conseil des ministres binational en Colombie : une délégation haïtienne attendue vendredi à La Guajira

Le Conseil des ministres binational, qualifié d’historique, prévu en Colombie le 21 décembre 2024, vise à renforcer les liens entre Haïti et la Colombie, selon le porte-parole du Conseil présidentiel de transition (CPT). Jacques Ambroise a évoqué plusieurs thématiques, notamment l’éducation, la sécurité et la formation professionnelle, qui figureront au cœur des échanges entre les délégations haïtienne et colombienne.

Le président du CPT, Leslie Voltaire, accompagné de neuf ministres du gouvernement de transition, se rendra en Colombie ce vendredi pour participer à ce Conseil des ministres binational, a annoncé le porte-parole du Conseil, Jacques Ambroise. Cette initiative ambitionne de raffermir les relations entre Haïti et la Colombie à travers une coopération accrue dans divers secteurs tels que l’éducation, la formation professionnelle et la sécurité.

Parmi les ministres haïtiens participant aux discussions figurent Augustin Antoine, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle ; Raphaël Hosty, ministre des Travaux publics, Transports et Communications ; et James Monazard, ministre du Commerce. Le porte-parole du CPT a mis en avant la portée historique de cet événement, qui vise à renforcer l’union entre les deux peuples dans un esprit d’entraide et de solidarité, valeurs ayant également marqué leur lutte commune pour l’indépendance.

Toutefois, le dossier de l’assassinat du 58e président d’Haïti, Jovenel Moïse, par un groupe de mercenaires colombiens, n’a pas été abordé. Jacques Ambroise s’est contenté de mentionner d’autres sujets inclus dans l’agenda des discussions. Par ailleurs, l’audience prévue dans le cadre de l’appel sur ce dossier a été reportée, l’un des juges s’étant déporté de l’affaire.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com


À suivre