Mon interaction inoubliable avec Jimmy Carter

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A l’éditeur : Il y a 24 ans, un ami cher fêtait bientôt son 80e anniversaire. Cet ami, Don Richardson, a joué un rôle déterminant dans la création de l’Alliance nationale pour la maladie mentale, ou NAMI. J’ai écrit à l’ancien président Jimmy Carter, car mon ami avait travaillé en étroite collaboration avec la Première Dame Rosalynn Carter, très impliquée dans les problèmes de santé mentale. J’ai demandé à Carter s’il pouvait envoyer un message de vœux pour le 80e anniversaire de mon ami, sans jamais attendre de réponse. («Jimmy Carter a eu un deuxième mandat. Ce n’était tout simplement pas à la Maison Blanche“, Avis, 29 décembre)

En quelques jours, le plus bel hommage est arrivé. Le fait que l’ancien président ait trouvé le temps et envoyé la lettre à mon ami me marquera toujours pour sa gentillesse et son attention. Il a simplement reconnu un homme et lui a apporté un grand bonheur.

Le travail accompli par les Carter depuis leur départ de la Maison Blanche était un hommage remarquable à cet humble couple. Ils ont fait une différence dans de nombreuses vies, individuellement et mondialement. Puissions-nous tous être si inspirés pour suivre leur chemin.

Alice Lynn, Pacific Palisades

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A l’éditeur : Toutes les évaluations positives de Carter contournent ou écartent avec désinvolture un point critique.

Par accord mondial, l’ambassade d’un pays se trouve sur le territoire souverain de ce pays. Toute attaque contre une ambassade est une attaque contre le territoire de ce pays.

Lorsque les Iraniens ont attaqué et pris le contrôle de l’ambassade américaine à Téhéran il y a 45 ans, Carter s’est recroquevillé. Il aurait plutôt dû dire à l’Iran : « Vous avez attaqué le sol américain, un acte de guerre. Dégagez-vous dans 24 heures ou nous riposterons en attaquant l’Iran. »

La faiblesse de Carter était un acte impardonnable, même si elle était masquée par ses déclarations pacifiques. Apparemment, le peuple américain ne lui a pas non plus pardonné.

L’Iran aurait-il cédé ? Aurait-il tué les otages ? Nous ne le saurons jamais, mais ce que Carter a fait était répréhensible et non présidentiel.

Mais au cours de sa post-présidence, et c’est tout à son honneur, il a accompli de nombreuses choses utiles. Il est important de se souvenir de toutes ces bonnes choses, mais il ne faut pas non plus oublier ses échecs.

Jack Salem, Los Angeles

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Carter a fait passer la décence avant la politique, ce qu’il a démontré non seulement dans les années qui ont suivi son départ de la Maison Blanche, mais également au cours de son mandat de quatre ans en tant que commandant en chef.

Durant la crise des otages iraniens, Carter a fait preuve d’une grande retenue. Un président plus belliqueux aurait pu décider d’envahir l’Iran, devenir extrêmement populaire et être facilement réélu.

Carter a choisi la prudence, donnant l’impression d’être faible, et pourtant il a ramené chez lui les 52 otages en toute sécurité.

Il ne faut pas oublier bien sûr sa réussite dans la conclusion d’un accord de paix historique entre l’Égypte et Israël.

Ses activités en tant qu’ancien président sont un exemple et pourraient servir de modèle que, malheureusement, d’autres anciens présidents vivants ne tentent pas d’imiter.

Domenico Maceri, San Luis Obispo

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A l’éditeur : Dans tous les écrits récents sur Carter et sa « tentative ratée pour un second mandat », je sens un lien, une ligne directrice entre la défaite de Carter en 1980 et la deuxième victoire du président élu Donald Trump en 2024.

Je pensais que ceux qui avaient rejeté Carter et opté pour Ronald Reagan avaient voté pour le spectacle et non pour le fond. Notre électorat était alors et est aujourd’hui de plus en plus impatient et incapable de voir l’intérêt d’une vision à long terme.

En gagnant il y a quatre ans, le président Biden était le garçon qui avait le doigt dans la digue, ne retenant que brièvement un flot de colère et d’obstination. Y a-t-il autre chose que du chaos dans la « promesse » de son successeur ? Qu’est-ce qui vient ensuite ?

Lynne Culp, Van Nuys

À suivre