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Le bilan du CPT est aussi celui de tous les partis politiques qui le composent, y compris le SDP, EDE, Fanmi Lavalas, Fusion, Inite, Pitit Dessalines, RDNP et bien d’autres particules qui ne défendent que des intérêts mesquins au détriment de l’intérêt supérieur de la nation. Leur point commun est l’élimination par tous les moyens de la Constitution de la République votée massivement en 1987.
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D’anciens proches collaborateurs des régimes défaillants Tèt Kale-PHTK 2 et 3, désireux d’avoir le beurre et l’argent du beurre, ont envoyé une lettre officielle à Marco Rubio, le nouveau Secrétaire d’Etat américain. Dans cette correspondance, ils ont demandé que l’organisation « VIV ANSANM », dont ils ont été récemment les porte-parole, soit classée comme groupe terroriste, arguant que cette initiative est essentielle pour stabiliser la transition politique en Haïti.
Ces personnalités politiques, qui ont participé activement à la rédaction de l’ « Exécutif à 7 Tèt “, fruit d’un accord concocté le 3 avril et jamais publié dans Le Moniteur, se contredisent au prime abord en insistant également sur la nécessité de réformer le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) en raison, ont-ils écrit, de son bilan négatif, entaché de corruption et de copinage, et réclament des élections crédibles et démocratiques.
Parmi ces acteurs politiques, l’ex-activiste André Michel du SDP et Claude Joseph de EDE, naguère diamétralement opposés sur la question du référendum constitutionnel-bidon de 2021, et qui conservent des liens étroits avec le CPT, sont accusés, par la clameur publique, de connivence avec les gangs criminels « Viv Ansanm ».
Face à l’indignation générale, ils se sont rétractés, après s’être présentés aux côtés d’autres personnalités de la scène politique comme les porte-parole de ces groupes terroristes auprès de la Caricom, ce qui témoigne aujourd’hui de la complexité de la situation politique haïtienne et des obstacles à une véritable reconstruction de la démocratie.

