Le président chinois Xi Jinping et le président américain Donald Trump.
Et Kitwoodnicholas Kamm | AFP | Images getty
Le ministère chinois du commerce a déclaré vendredi qu’il “s’oppose fermement” au président américain Donald TrumpLa dernière menace pour accélérer les tarifs sur les produits chinois et les représailles a juré, si nécessaire.
“Si les États-Unis insistent sur sa manière, la Chine prendra toutes les contre-mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce dans un communiqué, traduit par CNBC.
“Nous exhortons le côté américain à ne pas répéter ses propres erreurs et à revenir dès que possible sur la bonne voie de résoudre correctement les conflits par le dialogue sur un pied d’égalité.”
La déclaration a suivi l’annonce de Trump jeudi que les États-Unis imposer un droit supplémentaire de 10% aux importations chinoises le 4 mars, qui coïncide avec le début de Réunions parlementaires annuelles de la Chine.
Les nouveaux tarifs seraient au-dessus des tarifs supplémentaires de 10% que Trump a perçus sur la Chine le 4 février.
Trump a annoncé que les deux cycles de tâches chinoises étaient imposées en réponse au rôle du pays asiatique dans le commerce du fentanyl. La drogue addictive, dont les précurseurs sont principalement produits en Chine et au Mexique, a entraîné des dizaines de milliers de décès par surdose chaque année aux États-Unis

“À court terme, la réponse de la Chine comprendra probablement l’augmentation des tarifs sur certaines importations américaines, l’ajout de entreprises américaines à sa liste d’entités peu fiable, et potentiellement resserrer les contrôles d’exportation sur les minéraux critiques”, a déclaré Neil Thomas, membre de la politique chinoise de la société en Asie, par e-mail.
Il a noté qu’il s’attend néanmoins à ce que les représailles de Pékin resteront “mesurées”, car le président chinois Xi Jinping est incitatif à rencontrer son homologue américain et à initier des négociations pour éviter les mesures qui exercent une plus grande pression sur la croissance économique déjà lente.
Les exportations de la Chine ont été un point lumineux rare dans une économie autrement ralentie. Les États-Unis sont le plus grand partenaire commercial de la Chine en un seul pays.
Bien que Pékin puisse maintenir une position “sobre”, les déménagements à venir cibleront probablement les industries qui comptent le plus aux partisans de Trump, a déclaré Alfredo Montufar-Helu, chef du China Center au Conference Board.
La Chine préférerait laisser une certaine place pour d’autres négociations, car il espère éviter les tarifs d’importation encore plus élevés et autres mesures “correctives” de Washington, a-t-il déclaré.
Après la première série de tarifs plus tôt ce mois-ci, les mesures de représailles en Chine comprenaient augmenter les droits sur certaines importations d’énergie américaines et mettre deux sociétés américaines sur une liste des entités peu fiable qui pourrait restreindre leur capacité à faire des affaires dans le pays asiatique.
La Chine a également augmenté les contrôles des exportations de minéraux critiques dont les États-Unis ont besoin.
“La flèche la plus nette que la Chine a dans son carquois serait de restreindre l’accès américain à des minéraux critiques qui ne peuvent pas se procurer facilement ailleurs”, a déclaré Stephen Olson, chercheur en visite à l’Institut des études d’Asie du Sud-Est et ancien négociateur commercial américain.
Un ton plus fort
Malgré le manque de détails, la déclaration du ministère du Commerce a apporté un ton plus fort que la réponse du pays aux 10% de fonctions initiales plus tôt ce mois-ci.
Le ministère a défendu les efforts de contrôle de la drogue de la Chine et a qualifié la dernière menace tarifaire – des motifs de flux de fentanyl illégal – comme “de changer purement le blâme” sans aider les États-Unis à résoudre ses propres problèmes de drogue. Il a également dénoncé les prélèvements supplémentaires pour “ajouter aux charges sur les entreprises et les consommateurs américains et perturber la chaîne d’approvisionnement mondiale”.
Le dernier communiqué “envoie un message clair que le gouvernement chinois est prêt à répondre pour défendre les intérêts nationaux, et ils ne« plieront pas le genou », a déclaré Montufar-Helu.
En revanche, le ministère Déclaration datée du 2 février a exhorté Washington à gérer les problèmes de fentanyl “objectivement et rationnellement” tout en mettant en garde les tarifs pourrait nuire aux relations économiques et commerciales normales de la Chine et des États-Unis.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a également durci son ton dans une réponse aux tarifs vendredi. L’acte américain de “pressions, contraignant et menaçant” la Chine avec des tarifs ne se retournera que contre-feu, a déclaré le porte-parole Lin Jian dans les commentaires chinois rapportés par les médias d’État et traduits par CNBC.
L’annonce par Trump de tarifs supplémentaires “poussera la Chine dans une position de supposer qu’un accord peut ne pas être possible ou ne peut pas être réalisable à court terme”, a déclaré à CNBC Deborah Elms, chef de la politique commerciale de la Fondation Hinrich.
“Cela laisse Pékin avec deux options: soit le déploiement de réponses mesurées continues dans l’espoir d’éviter davantage d’escalade et peut-être même de reculer les mesures existantes; ou de devenir beaucoup plus importante”, a-t-elle ajouté, car les “mesures modestes précédentes n’étaient pas suffisantes et la menace pour l’escalade future n’a pas été suffisamment prise au sérieux”.
Plus de tarifs probables
Au début de son deuxième mandat, Trump a ordonné à son administration d’enquêter sur la conformité de Pékin avec un accord commercial conclu lors de sa première présidence en 2020. Le résultat final de l’évaluation sera livré à Trump d’ici le 1er avril.
Cela pourrait ouvrir la voie à d’autres actions de ce que Trump a appelé les «tarifs réciproques», augmentant les droits sur divers pays, y compris la Chine, pour égaler leurs prélèvements existants sur les importations américaines.
Dans un article sur les réseaux sociaux jeudi, le président américain a confirmé que “la deuxième date de tarif réciproque d’avril restera pleinement en vigueur et en effet”.
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