Le 5 mai 1862, lors de la bataille de Puebla, les troupes mexicaines commandées par le général Ignacio Zaragoza infligèrent une défaite stratégique aux forces françaises du Second Empire, dirigées par le général Charles de Lorencez. Cette victoire, arrachée malgré une nette infériorité numérique et matérielle, constitue un jalon essentiel de la résistance mexicaine face à l’intervention militaire française. Elle est depuis commémorée sous le nom de 5 maisymbole de la volonté du peuple mexicain de préserver sa souveraineté face aux ambitions impérialistes de Napoléon III.
La célébration du 5 mai a rappelé, ce lundi 5 mai 2025, cet épisode de résilience nationale. Si la commémoration demeure sobre au Mexique — notamment à Puebla où se tiennent reconstitutions historiques et défilés militaires — elle connaît une résonance beaucoup plus large aux États-Unis. Dans des villes comme Los Angeles, Denver ou New York, les festivités mettent en valeur la culture mexicaine à travers parades, concerts et gastronomie, contribuant à renforcer le sentiment d’appartenance des communautés mexicano-américaines.
Cependant, les célébrations de cette année ont été assombries par des événements tragiques. À Glendale, en Arizona, une fusillade survenue en pleine fête a fait trois morts et cinq blessés, illustrant une fois de plus les ravages de la violence armée.
Par ailleurs, le climat d’insécurité lié aux politiques migratoires a entraîné l’annulation de plusieurs manifestations culturelles, notamment le traditionnel défilé de Chicago, privant ainsi de nombreux citoyens d’un moment de reconnaissance identitaire.
Malgré ce contexte tendu, des initiatives telles que celle de Teremana Tequila — entreprise fondée par Dwayne Johnson — ont soutenu le secteur de la restauration et encouragé les rassemblements communautaires, rappelant que la solidarité culturelle peut être un vecteur de résilience.
Image du réseau nord-ouest