Indifférent à un roi – Boston Herald

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Si le roi anglais Charles III était un vrai roi, il aurait fait une nouvelle lors de sa visite de deux jours au Canada la semaine dernière.

Nous savions à peine qu’il était là.

Mais il était au Canada pour prononcer un discours «du trône» à l’ouverture du Parlement canadien.

Il aurait été mieux s’il venait aux États-Unis à la place, ou même à Boston, où au moins il y a une histoire importante, et où il a même une rivière (les Charles) nommée d’après l’un de ses ancêtres.

Ils ne font tout simplement pas des rois comme ils le faisaient.

Le roi Charles I (1600-1649) et le roi Charles II (1630-1685), ses homonymes, auraient été gênés par le manque d’enthousiasme royal pour la visite.

Les têtes auraient roulé.

En fait, à l’époque, les têtes ont roulé, y compris le chef du roi Charles I en 1649 lorsqu’il a été renversé et exécuté à la suite d’une guerre civile dirigée par Oliver Cromwell.

Il a eu de la chance dans ce qu’il avait précédemment nommé la rivière Charles après lui-même après sa «découverte» par le capitaine de l’explorateur anglais John Smith dans les années 1620. Les Amérindiens locaux ont appelé la rivière sinueuse le «Quinnuppe» (ça tourne), mais ils n’ont eu aucun vote dans le renommage.

Le fils de Charles et le successeur éventuel Charles II ont évité la potence et sont morts d’un accident vasculaire cérébral en 1649.

Charlies III, bien que seul un monarque de nom, aurait néanmoins pu faire sa marque et prouver sa pertinence en proposant que le Canada annexait les États-Unis, au lieu de l’inverse.

Le Canada, avec une population de 40 millions d’habitants, est composé de 10 provinces et trois territoires. Si elle a annexé les États-Unis, il absorberait un pays avec une population de 350 millions d’habitants (sans compter les illégaux) dans 50 États où tout le monde parle anglais ou habitué.

Les États seraient transformés en provinces, dont l’une serait dirigée par le frère éloigné du roi, le prince Harry et son épouse Meghan Markle, qui recherchent désespérément un sens à donner à leur vie dénuée de sens.

Si Charles III l’avait fait, il aurait attiré l’attention non seulement du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis, mais aussi du monde. Les têtes se seraient tournées, pas roulées.

“Trump n’est pas le seul leader mondial à faire un accord”, aurait pu dire Sa Majesté.

Accompagné par sa femme que la reine Camilla – pas confondue avec la reine Kamala – la visite du Vrai North a été conçue pour remonter les esprits canadiens à la suite des plans du président Donald Trump de se remettre.

Le Premier ministre canadien Mark Carney a précédemment déclaré: «Le Canada n’est pas à vendre.»

Auquel Trump a répondu: «Tout est à vendre.»

Quoi qu’il en soit, personne, personne, pas même Carney, n’a suggéré que le Canada prenne le contrôle des États-Unis

Charles III aurait été le premier à le proposer. Et il aurait pu le faire encadrer sous la proposition que les États-Unis – ou du moins ses 13 colonies originales – faisaient partie de l’Empire britannique avant que le vieux roi George III ne les laisse s’échapper.

Mais s’il serait impossible pour le Royaume-Uni de reprendre les colonies, il pourrait être logique que le Canada ait son mot à dire sur ce qui appartient à qui ou à qui appartient à quoi.

Mais il ne sera pas facile étant donné que les rois ne sont pas aussi populaires qu’auparavant.

Un sondage du Canadien à but non lucratif Angus Reid Institute a montré que Charles III est encore moins populaire au Canada que le vieux Joe Biden est aux États-Unis, ou même peut-être le roi Charles I alors qu’il avait encore la tête.

Le sondage a montré qu’un énorme 83% des Canadiens interrogés étaient indifférents ou ne se souciaient pas de la visite du roi.

Bien que le roi Charles n’ait pas directement parlé du Canada en annexant les États-Unis, il a averti que le Canada «reconstruisait, réarmerait et réinvestit dans les forces armées canadiennes».

À quoi Trump aurait répondu en disant: «Amenez-le».

Le journaliste politique vétéran Peter Lucas peut être contacté à: Peter.lucas@bostonherald.com

(TagStotranslate) Opinion

À suivre