La guerre civile éclate dans l’UE alors que les États membres font obstruction à Bruxelles sur la question de l’Ukraine | Monde | Actualités

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Hongrie n’a toujours pas répondu aux questions posées par la Commission européenne sur l’assouplissement des conditions d’entrée pour russe et Biélorusse ressortissants.

Le délai pour Budapest a expiré lundi, Ce qui signifie que la Hongrie pourrait se retrouver à nouveau en conflit avec Bruxelles.

La lettre a été envoyée par l’UE au début du mois et demandait à la Hongrie d’expliquer pourquoi elle a assoupli les restrictions imposées aux personnes en provenance de Russie et la Biélorussie.

La commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a averti le gouvernement hongrois que « de tels projets doivent être soigneusement équilibrés pour ne pas mettre en danger l’intégrité de notre espace commun sans contrôles aux frontières intérieures et pour dûment prendre en compte les implications potentielles en matière de sécurité ».

Elle a ajouté : « L’extension du traitement facilité des demandes de permis de séjour et de travail pour les citoyens de Russie et la Biélorussie pourraient conduire à un contournement de facto des restrictions imposées par l’Union”.

La dernière dispute survient après de multiples désaccords entre les dirigeants européens et le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

M. Orban a été accusé de sympathiser avec Vladimir Poutine – malgré Russiel’invasion de Ukraine.

La Biélorussie a également fourni une assistance à Russie au cours de ses opérations militaires en Ukraine.

Huit pays baltes – le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège et la Suède – ont tous exprimé leurs inquiétudes quant à la position de la Hongrie.

Les ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice ont écrit dans une lettre : « Peu importe qu’elle relève de la compétence nationale ou de l’Union, nous craignons que cette décision puisse constituer un risque grave pour la sécurité de tous les États membres.

« La réponse de la Hongrie, votre analyse et les prochaines étapes seront de la plus haute importance pour garantir notre sécurité nationale. »

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjártó, a répondu : « L’inclusion des citoyens russes et biélorusses dans le programme de la carte nationale ne présente aucun risque de sécurité du point de vue de l’espace Schengen, puisque ces personnes doivent toujours subir un contrôle complet pour entrer et séjourner en Hongrie.

« Toutes les affirmations contraires émanant de collègues d’Europe du Nord et des pays baltes, aveuglés par leur adhésion au camp pro-guerre, sont de purs mensonges. »

À suivre