“Le pouvoir symbolique : à quoi servent Macron, ou le centre, s’ils donnent tout ?”

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email


En campagne pour un programme de réformes audacieuses en 2017, Emmanuel Macron se bat désormais pour le « pouvoir symbolique » à l’automne de sa présidence, s’interroge Renaud Foucart, maître de conférences en économie à l’université de Lancaster. M. Foucart affirme que le président français évitera probablement les élections anticipées et se contentera de « donner un coup de pied » pour tenir l’extrême droite à distance jusqu’en 2027. M. Foucart se dit « perplexe » par la stratégie du jour de la marmotte du président : nommer une série de Premiers ministres de centre-droit, l’un après l’autre, dont les partis ont obtenu la plus petite part au Parlement. “Macron semble essayer encore et encore la même chose. Et maintenant, le bruit court: peut-être qu’il ramènera Jean-Louis Borloo”! En 2017-2018, le président Macron a sollicité Jean‑Louis Borloo pour préparer un grand rapport « plan banlieue » pour la banlieue du Grand Paris (164 pages, 19 propositions) sur l’inclusion sociale, la rénovation urbaine et un agenda de réconciliation nationale. Macron a cérémonieusement snobé Borloo de manière très publique. Et maintenant, M. Foucart affirme que Macron est “prêt à l’humilier encore une fois : ‘oh, vous pouvez prendre Matignon’. Et vous savez quoi ? Il sera dans la position de ne rien faire”. Cela a tout d’une véritable tragédie grecque à la française : Macron se contente-t-il de « donner les clés du pays » à Bardella et à l’extrême droite ?

À suivre