A l’éditeur : Le président Biden est proverbialement en retard d’un jour et à court d’un dollar autorisant l’Ukraine à lancer des missiles fournis par les États-Unis vers la Russie.
Pourquoi maintenant ? Il y a un an ou six mois, cela aurait changé le cours de la guerre. Je comprends la nécessité de réponses proportionnelles depuis l’invasion russe, mais l’Ukraine se bat depuis le début avec une main liée dans le dos.
Ces retards ne font que renforcer l’image des États-Unis comme un allié perdant. L’Irak et l’Afghanistan souffrent de nos retraits mal exécutés après des années de sacrifices de la part de leur peuple et de nos soldats. Le Vietnam a été abandonné aux communistes dans les années 1970. Les soldats, les traducteurs et les femmes qui se sont engagés à nos côtés ont subi de sombres conséquences.
Le calcul de guerre de Biden est cohérent avec celui de générations de présidents américains dont les stratégies à faible risque et à faible rendement ont créé un monde plus dangereux. La leçon à en tirer est que faire confiance aux politiciens américains peut produire l’opposé du résultat souhaité à long terme.
Raymond Roth, bord d’océan