A l’éditeur : Attends, quoi ? Une urgence nationale pour procéder à des expulsions massives ? («Trump confirme que la stratégie d’expulsion comprendra une déclaration d’urgence nationale et l’intervention militaire», 18 novembre)
Si tel était le cas, et si le président élu Donald Trump, en tant que leader national, y avait vraiment cru, il aurait soutenu le plan conservateur proposé par le sénateur James Lankford (Républicain d’Oklahoma) plus tôt cette année pour commencer à répondre à cette urgence.
Mais non, il ne voulait pas que le problème soit résolu. Il voulait faire campagne là-dessus.
Pourquoi croirais-je qu’il veut résoudre le problème des frontières maintenant ? Impliquer l’armée – une stratégie juridiquement problématique – lui permettrait simplement d’acquérir davantage de pouvoir dictatorial.
Combien cela coûtera-t-il aux contribuables ? Et une fois accompli, quel en serait le coût pour notre économie ? Des millions d’emplois pourraient rester vacants sans personne pour les pourvoir.
En avant-première, nous pouvons nous tourner vers la Chine et le Japon. Pour différentes raisons, leur taux de natalité ne soutient pas l’économie qu’ils souhaitent. Si ce que j’ai lu est exact, nous sommes dans le même bateau, mais ce qui nous aide à rester prospères, c’est l’immigration, légale et illégale.
William Elmelund, Hollywood Ouest
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A l’éditeur : Le Times devrait savoir depuis son premier mandat que Trump, contrairement à la plupart des politiciens, tient ses promesses de campagne.
Qu’il s’agisse de déplacer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, de réduire les impôts, de vaincre l’État islamique, de réduire les réglementations nuisibles à l’emploi ou d’étendre le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique, Trump tient ses promesses. C’est pour cela qu’il vient d’être réélu.
À l’heure actuelle, il envoie un message aux personnes qui souhaitent entrer illégalement aux États-Unis : ne vous embêtez pas.
Marcus Kourtjian, Northridge
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A l’éditeur : J’ai une modeste proposition, à la Jonathan Swift, pour les politiciens et les citoyens qui ont voté pour eux et leur désir d’expulser les immigrants (qu’ils soient légaux ou sans papiers).
Pour chaque personne devant être expulsée, il doit y avoir une personne en règle ou un citoyen américain prêt à accepter le travail de cette personne (qu’il s’agisse d’un ouvrier agricole ou d’usine, d’un employé de restauration rapide ou de tout autre emploi). Si une personne de remplacement ne peut pas être identifiée, alors la personne ciblée pour l’expulsion devrait se voir accorder le statut de rester.
Si, comme je le soupçonne, il n’y a pas de files de personnes désireuses d’occuper ces postes, l’impact sur notre économie sera catastrophique.
David Esquith, Northridge