Des responsables du renseignement ont averti le candidat républicain à la présidentielle de « menaces réelles et spécifiques de la part de l’Iran », selon son équipe de campagne.
Candidat républicain à la présidentielle Donald Trump a fait état de « graves menaces » contre sa vie après son briefing auprès des services de renseignement américains sur de prétendues menaces d’assassinat de la part de l’Iran.
L’ancien président des États-Unis a déclaré mercredi sur sa plateforme Truth Social que « l’ensemble de l’armée américaine observe et attend ».
« L’Iran a déjà fait des démarches qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer… Je suis entouré de plus d’hommes, d’armes et de munitions que je n’en ai jamais vu auparavant », a-t-il déclaré.
Son porte-parole de campagne, Steven Cheung, a déclaré mardi dans un communiqué que Trump avait été averti par le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) « concernant des menaces réelles et spécifiques de l’Iran visant à l’assassiner dans le but de déstabiliser et de semer le chaos aux États-Unis ».
« Les responsables du renseignement ont constaté que ces attaques continues et coordonnées se sont intensifiées au cours des derniers mois », a déclaré Cheung.
Les forces de l’ordre travaillent pour garantir que Trump soit protégé et que l’élection présidentielle du 5 novembre soit libre de toute interférence, a-t-il ajouté.
L’Iran a déjà refusé Washington accuse l’Iran d’ingérence dans les affaires américaines. La mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies à New York n’a pas répondu mardi soir à une demande de commentaires de l’agence de presse Reuters.
Un porte-parole de l’ODNI a reconnu la tenue de l’information mardi mais a refusé de donner des détails, a déclaré Reuters.
Il n’était pas immédiatement clair si les menaces évoquées par la campagne et Trump lui-même étaient nouvelles ou des menaces qui avaient déjà été signalées.
Le mois dernier, Trump a accusé l’Iran de pirater sa campagneson équipe accusant le gouvernement iranien de voler et de distribuer des documents internes sensibles sans fournir de preuves. Ces allégations surviennent après que Microsoft a publié un rapport détaillant les tentatives étrangères d’ingérence dans la campagne électorale américaine de cette année.
Tournage de juillet
Il y a deux mois, l’Iran a rejeté les accusations selon lesquelles il tentait de tuer Trump, peu de temps après qu’un homme armé a ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, tuant une personne et blessant le candidat à la présidence.
Des jours après la tentative d’assassinat du 13 juilletLes médias américains ont rapporté que les autorités avaient reçu des renseignements sur un complot iranien présumé contre le républicain, ce qui a incité à renforcer sa protection. L’Iran a rejeté ces accusations « malveillantes ».
Par ailleurs, plus tôt ce mois-ci, un Pakistanais ayant des liens présumés avec l’Iran a plaidé non coupable des accusations découlant d’un complot présumé visant à assassiner Trump en représailles à l’assassinat en 2020 par les États-Unis d’un commandant militaire iranien. Qassem SoleimaniTrump était président à l’époque et a ordonné l’attaque.
L’accusé a désigné Trump comme une cible potentielle mais n’avait pas conçu le projet comme un plan visant à assassiner l’ancien président, selon une personne proche du dossier citée par Reuters.
Les autorités fédérales mènent une enquête séparée une apparente tentative d’assassinat Trump a été interpellé sur son parcours de golf en Floride à la mi-septembre. Rien n’indique que l’Iran soit impliqué.