Dans les sables changeants de la politique américaine, le Parti démocrate se tient à un moment charnière. Fréquemment, le parti de «oui», les démocrates ont adopté une multitude de causes progressistes – droits de l’avortement, de vastes politiques d’immigration et l’inclusion LGBTQ +, pour n’en nommer que quelques-uns.
Cette tendance les place souvent du côté minoritaire des questions où l’opinion publique penche fortement dans l’autre sens: le côté 20 d’une scission de 80-20. À l’inverse, les républicains, surnommés le parti de «non», ont prospéré en s’alignant avec l’équipe majoritaire 80.
Si les démocrates espèrent récupérer la domination électorale et préserver un système politique équilibré, ils doivent apprendre à dire «non» à certaines de leurs positions les plus conflictuelles.
Considérer l’avortement. Les démocrates championnes sont en grande partie sans restriction d’accès, une position qui résonne avec une minorité vocale. Pourtant, un sondage Gallup en 2023 révèle que 60% des Américains ne favorisent pas l’avortement uniquement dans certaines circonstances, tandis que 34% le soutiennent dans tous les cas. En s’accrochant à l’opinion de 20%, les démocrates risquent d’échapper à l’électorat plus large qui recherche un terrain d’entente.
L’immigration illégale raconte une histoire similaire. Les démocrates mettent souvent l’accent sur la compassion et les voies de la citoyenneté, mais une enquête du Centre de recherche Pew 2022 a révélé que 70% des Américains accordent une priorité à la réduction de l’immigration illégale. La réticence du parti à se concentrer sur l’application les laisse ouvertes aux accusations d’être doucement sur la sécurité des frontières, une position qui ne parvient pas à inspirer la majorité.
Les problèmes LGBTQ + mettent davantage en évidence cette déconnexion. Les démocrates ont été des pionniers pour l’égalité, mais certaines de leurs positions – comme soutenir les hommes biologiques dans les sports féminins – sont confrontés à une forte résistance. Un sondage Gallup 2021 a montré que 62% des Américains pensent que les athlètes transgenres devraient rivaliser en fonction de leur sexe biologique, et non de leur identité de genre. Plaider pour les hommes biologiques dans les vestiaires des femmes, tout en étant enracinés dans l’inclusivité, se sent souvent ésotérique à l’électeur typique.
Ensuite, il y a des exemples plus extrêmes: des néopronouns, des Teslas, des pillages et des émeutes, des manifestations ardent mais surtout paisibles, brûlant le drapeau américain ou saluant des drapeaux alternatifs et encourageant les assassinats. Ces actions, liées aux éléments marginaux de la gauche, ont jeté une ombre sur la marque démocratique. Bien que le parti ne puisse pas approuver explicitement de tels comportements, son hésitation à les dénoncer est perçue comme une approbation tacite, aliénant les électeurs qui apprécient la loi et l’ordre.
Un autre exemple flagrant de la lutte des démocrates avec la division 80-20 est leur difficulté à répondre à une question apparemment simple: «Qu’est-ce qu’une femme?» Lorsqu’elles sont pressées, de nombreux dirigeants démocrates esquivent la question ou offrent des réponses alambiquées, craignant les réactions des factions progressistes. Pourtant, un sondage YouGov en 2023 a révélé que 79% des Américains pensent que la définition de la «femme» basée sur le sexe biologique est soit quelque peu ou très importante. Cette déconnexion met en évidence la réticence du parti à affirmer les définitions de bon sens, aliéner les électeurs.
L’histoire propose une histoire édifiante. L’homosexualité, autrefois illégale et socialement tabou, est désormais adoptée par la majorité des Américains – un changement motivé par des décennies de plaidoyer et d’évolution culturelle. Les démocrates ont joué un rôle clé dans cette transformation, mais ils doivent maintenant demander: quelle est la prochaine étape? Y a-t-il des ajouts à la communauté LGBTQ + – peut-être des identités ou des pratiques actuellement illégales ou largement opposées – que le parti pourrait défendre prématurément?
Pour recommencer à gagner, les démocrates doivent maîtriser l’art de dire «non». Ce ne sera pas facile – leur base s’est habituée à entendre «oui» sur diverses questions, de la justice sociale aux réformes environnementales. En rejetant stratégiquement leurs positions les plus controversées, les démocrates peuvent élargir leur attrait. Par exemple, la modération de leur position sur l’avortement pour s’aligner sur la majorité qui favorise les restrictions ou mettant l’accent sur la sécurité des frontières parallèlement à la réforme de l’immigration pourrait les rapprocher de l’équipe de 80% de ces débats.
Ce changement ne concerne pas l’abandon des valeurs fondamentales; Il s’agit de pragmatisme. Prenez l’éducation: le soutien démocrate aux programmes progressifs a déclenché un contrecoup parental. Une enquête 2022 American American Federation of Teachers a montré que 58% des parents souhaitent que les écoles hiérarchisent les universitaires de base sur les problèmes sociaux. Dire «non» aux politiques éducatives de division pourrait reconstruire la confiance avec les familles.
L’Amérique mérite un système politique équilibré dans lequel les deux parties offrent des alternatives crédibles. Si les démocrates ne commencent pas à baisser le pied, la nation risque de glisser dans un monopole idéologique dominé par la vision d’un seul parti. Les enjeux sont élevés: une démocratie saine prospère sur la concurrence, pas la conformité.
Le chemin à suivre oblige les démocrates à équilibrer l’idéalisme avec le réalisme. Dire «non» à certaines des demandes de leur base tout en faisant progresser la justice et l’égalité pourrait les reconnecter avec l’électorat plus large. C’est une danse délicate mais nécessaire. S’ils ne parviennent pas à s’adapter, les démocrates risquent des pertes électorales sans précédent et érodant un système bipartite dynamique. Leur survie – et la santé politique du pays – en dépend.
Nafees Alam est professeur en travail social à Boise (Idaho) Université d’État / InsideSources
(Tagstotranslate) Démocrates Elelectabilité (T) Democrats idéologie