Des inquiétudes liées à l’impôt sur les plus-values ​​pèsent sur le secteur technologique britannique avant le budget d’automne

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L’industrie technologique britannique est sur le qui-vive alors que les spéculations se multiplient sur d’éventuelles modifications de l’impôt sur les plus-values ​​(CGT) dans le prochain budget d’automne.

Le principal cabinet d’audit et de conseil Blick Rothenberg a exprimé ses inquiétudes quant au fait que de tels changements pourraient avoir un impact négatif sur l’écosystème fintech, un moteur clé de la réputation technologique mondiale du Royaume-Uni.

Simon Gleeson, associé du cabinet, a commenté : « Cette semaine a été mouvementée pour le secteur technologique britannique. La position ambiguë de Keir Starmer sur d’éventuelles hausses d’impôts, comme l’a laissé entendre Rachel Reeves lors du Sommet international sur l’investissement 2024 à Londres, n’a fait qu’accroître l’incertitude.»

Une lettre signée par 66 dirigeants de la fintech, mettant en garde contre un exode potentiel si la CGT augmente, a ajouté à l’inquiétude croissante. Gleeson a souligné que certains employés de Monzo chercheraient à encaisser avant le budget, craignant des taux d’imposition plus élevés.

Il a ajouté : « Les start-ups et les fondateurs, connus pour leur résilience et leur vision, pourraient être confrontés à ce qui semble être des mesures punitives s’ils sont imposés plus lourdement pour des récompenses à long terme. De tels changements risquent d’envoyer des signaux négatifs aux investisseurs internationaux, compromettant ainsi l’attractivité du Royaume-Uni en tant que pôle de talents et d’innovation.»

Malgré l’incertitude, le gouvernement a annoncé une note positive lors du sommet, soulignant 63 milliards de livres sterling de nouveaux investissements et 38 000 créations d’emplois. Toutefois, le prochain Budget demeure une source d’appréhension importante.


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