Porté disparu il y a maintenant un an, Jonathan Wens Desir, universellement renommé sous l’auguste nom de Mechans-T n’a laissé derrière lui que le vide et l’attente. L’auteur du titre “2 personnages” mettant en-avant les défis et problèmes pertinents d’Haïti, jusque-là n’a pas donné signe de vie alors que sa mère, son père et ses proches gardent toujours l’espoir d’un retour du rappeur. Ce mardi, les parents de l’artiste ont saisi la justice haïtienne en vue de faire reconnaître la disparition de Jonathan, ils en profitent pour dénoncer l’indifférence des autorités.
Au fait, 1 an après il n’y a aucune nouvelle mentionnant la découverte du corps de Mechans-T, personne ne peut guère dire où il se trouve actuellement, sa famille n’a plus nouvelle de lui, et ce, depuis le 4 juillet 2024. Selon les informations disponibles, ils participait à une fête qui devait se tenir sur un bateau. D’autre part, certains proches du rappeur ont évoqué sa participation à un voyage clandestin en direction des États-unis au départ de l’archipel des Bahamas.
En juillet dernier les autorités bahamiennes ont ouvert une enquête avec pour but de localiser Jonathan Wens Desir après avoir été informé de la disparition du jeune artiste celui qui aurait eu 33 ans le 27 juin dernier. Dans un communiqué qui avait été publié le 17 juillet, la police d’Abaco indique qu’il aurait été aperçu dans une boîte de nuit locale, le 18 mai 2024, jour de la célébration du bicolore national.
Les jours passent et les doutes s’accumulent, cependant les parents de Mechans-T gardent encore l’espoir qu’il soit en vie. “Se nan Bondye nou kwè. Bondye kapab fè pitit nou tounen vivan. Se li menm sèlman nou mete konfyans nou.” a dit amèrement Ernest Desir, le père de l’artiste.
Entre-temps, la foi dirige la conviction de la famille Désir. L’ originnaire de carrefour avait une originalité, connu surtout pour son rythme du hip hop “speed”, sa coupe de cheveux “ti joni nan pwent tèt” poussant ses plus fidèles fanatiques à le suivre dans ses faits et gestes. Est-il encore en vie ? Tout comme a soutenu sa mère, on ne peut qu’il est mort.
Par : Clervens CASSEUS