Glickman: les téléphones portables sont des distractions, pas des jouets

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À l’ère numérique d’aujourd’hui, la présence omniprésente de téléphones portables les a transformés en outils essentiels pour la communication, l’information et le divertissement. Cependant, lorsqu’ils sont placés entre les mains d’enfants de moins de 16 ans, ces appareils peuvent devenir préjudiciables, conduisant à une inactivité physique, à l’isolement social et à la dépendance entraînée par des algorithmes sophistiqués.

En tant que scientifique préoccupé par la santé publique, j’exhorte les parents et les décideurs à reconnaître que le téléphone portable n’est pas un jouet mais un puissant appareil qui nécessite une manipulation responsable.

La recherche indique une corrélation négative entre l’utilisation du téléphone portable et l’activité physique chez les adolescents. Une étude récente impliquant 17 adolescents a révélé qu’une utilisation accrue du téléphone portable était associée à une diminution de l’activité physique et à une augmentation du comportement sédentaire. Ce mode de vie sédentaire contribue à l’augmentation des taux d’obésité et aux problèmes de santé connexes. De plus, un temps d’écran excessif peut conduire à l’isolement social, car les interactions en face à face sont remplacées par des engagements virtuels, ce qui entoure le développement de compétences sociales essentielles.

La nature addictive des plateformes de médias sociaux exacerbe ces problèmes. Ces plateformes utilisent des algorithmes qui encouragent une utilisation prolongée, ce qui rend difficile pour les jeunes à se désengager. La Californie a promulgué la «protection de nos enfants contre la dépendance aux médias sociaux» en septembre. Cette législation interdit aux plateformes de médias sociaux de fournir des flux addictifs aux mineurs sans consentement parental, visant à atténuer les résultats indésirables de la santé mentale associés à une forte utilisation des médias sociaux.

Le projet de loi reconnaît la crise de la santé mentale, notant l’augmentation des suicides des adolescents, des épisodes dépressifs et des sentiments de désespoir ces dernières années. Bien que la loi soit une étape importante vers la protection des enfants, il est finalement de la responsabilité des parents de guider l’utilisation de la technologie par leurs enfants.

Le Congrès a tenu des audiences examinant l’effet des médias sociaux sur la santé mentale, appelant les dirigeants de la technologie à témoigner sur le rôle de leur plate-forme dans l’augmentation de la dépendance et de la détresse psychologique chez les jeunes. Ces discussions mettent en évidence la préoccupation croissante des législateurs concernant les conséquences à long terme de l’utilisation des médias sociaux non réglementés.

Certaines écoles ont pris des mesures proactives pour réduire les distractions des téléphones portables pendant la journée académique. Cependant, la gestion de l’utilisation des téléphones portables à la maison tombe carrément sur les épaules des parents. Les parents doivent reconnaître les effets néfastes de l’utilisation excessive du téléphone portable et hiérarchiser les activités après l’école et les devoirs pendant le temps de l’écran. Encourager les enfants à participer aux activités physiques et aux efforts créatifs favorise l’engagement social et renforce la résilience.

Alors que les gouvernements des États prennent des mesures pour atténuer les effets négatifs des médias sociaux, le gouvernement fédéral doit adopter une position plus forte. La législation nationale qui normalise les exigences de contrôle parental applique les restrictions de contenu adaptées à l’âge et tient les entreprises technologiques responsables des algorithmes nocifs contribuerait grandement à protéger le bien-être des enfants.

Ellen Glickman est professeure de physiologie de l’exercice à la Kent State University / InsideSources

(Tagstotranslate) Enfants et téléphones portables

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