Haïti – Environnement: organisations environnementales préoccupées par l’utilisation de BASP contre les gangs armés

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email


Haïti – Environnement: organisations environnementales préoccupées par l’utilisation de BASP contre les gangs armés
07/04/2025 10:09:14

Haïti - Environnement: organisations environnementales préoccupées par l'utilisation de BASP contre les gangs armés

Suite à la résolution adoptée par le Conseil de transition présidentielle (CEP) https://www.haitilibre.com/en/news-44619-haiti-flash-bsap-agents-in-support-to-pnh-et-fad-h-video.html Visant à impliquer des membres de la Brigade de sécurité des zones protégées (BSAP) dans la lutte contre les gangs armés, les organisations environnementales alertent la population des conséquences nocives de cette implication pour la préservation environnementale et la sauvegarde des zones protégées en Haïti.

Pendant des années, le pays a été plongé dans une crise environnementale aiguë, exacerbée par le manque de protection de ses écosystèmes. Dans ce contexte de crise multidimensionnelle, il est compréhensible que des mesures exceptionnelles soient prises en compte, explique les organisations environnementales, qui spécifient: “Toute solution de sécurité ne devrait pas être au détriment d’autres secteurs tout aussi vitaux, tels que l’environnement”.

Ces organisations soulignent que la brigade de sécurité des zones protégées, officiellement créée en 2016 en tant qu’aile armée de l’Agence nationale pour les zones protégées (ANAP), avait la mission fondamentale de protéger nos parcs nationaux, nos forêts et nos réserves naturelles et historiques. «Sa présence, bien que limitée, avait commencé à restaurer l’espoir dans la lutte contre la destruction systématique de notre héritage écologique.

“En transformant officiellement le BSAP en une force de sécurité publique, il est détourné de sa mission environnementale. Pour nous, organisations environnementales, cette décision soulève des questions que le CPT doit s’adresser immédiatement:

Qui protégera maintenant nos zones protégées?

Qui surveillera nos sites naturels menacés?

Quelle entité remplacera le BSAP pour défendre ce qui reste de notre patrimoine écologique?

“Sans surveillance, nos écosystèmes continueront d’être pillés, et les conséquences seront dramatiques: réduction des précipitations, famine, insécurité alimentaire, déplacement forcé et perte de moyens de subsistance ruraux.” La réduction des épingles pour 12 000 hectares de ses 30 000 d’origine, et celle du parc national de La Visite à moins de 2 000 hectares, sont des exemples frappants.

Par conséquent, si le BSAP mérite d’être réformé, réévalué ou même rationalisé, il doit être dans le but de renforcer sa capacité de surveillance environnementale, et non de la politiser ou de la militariser. Sinon, l’environnement entier paiera le prix.

«Nous, organisations environnementales, exigeons donc une alternative claire et crédible pour assurer la sécurité des zones protégées d’Haïti. Nos forêts, nos rivières et notre biodiversité sont tout aussi importants que la sécurité de nos citoyens. En négligeant l’environnement, nous comptons notre avenir commun. “

Hl / haïtilibre

À suivre