Haïti – FLASH : MSF contraint de suspendre ses activités dans la zone métropolitaine

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Haïti – FLASH : MSF contraint de suspendre ses activités dans la zone métropolitaine
20/11/2024 09:20:25

Haïti - FLASH : MSF contraint de suspendre ses activités dans la zone métropolitaine

In a note, Médecins Sans Frontières (MSF) informs that « (…) suite à de graves menaces proférées contre son personnel par des membres de la police haïtienne, Médecins Sans Frontières (MSF) est contraint de suspendre ses activités à Port-au-Prince jusqu’à nouvel ordre. Rappelons qu’en novembre Le 11, une ambulance de MSF a été attaquée, entraînant l’exécution d’au moins deux patients et une agression contre le personnel médical. https://www.haitilibre.com/article-43634-haiti-flash-la police-et-un-groupe-de-citoyens-arrêtent-une-ambulance-et-exécutent-plusieurs-patients.html . La semaine suivante, les policiers ont arrêté à plusieurs reprises les véhicules de MSF et ont directement menacé le personnel, notamment des menaces de mort et de viol. Ces incidents répétés ont contraint l’organisation à suspendre toutes les admissions et transferts de patients vers ses 5 structures médicales de la capitale haïtienne à compter du 20 novembre 2024.car ils sont une manifestation du ciblage direct du personnel et des patients de MSF en Haïti.

En Haïti et ailleurs, nous sommes habitués à travailler dans des conditions d’insécurité extrême, mais lorsque même les forces de l’ordre deviennent une menace directe, nous n’avons d’autre choix que de suspendre nos projets. Toutes les admissions de patients à Port-au-Prince sont suspendues jusqu’à ce que les conditions nécessaires soient réunies pour reprendre nos activités”, a déclaré Christophe Garnier, chef de mission MSF en Haïti. “Chaque jour où nos activités sont suspendues est une tragédie, car nous sommes l’un l’un des rares prestataires de nombreux services médicaux qui sont restés ouverts pendant cette année extrêmement difficile. Mais nous ne pouvons plus continuer à opérer dans un environnement où notre personnel risque d’être attaqué, violé, voire tué.

(…) La suspension des activités concerne tous les services médicaux, à l’exception de la prise en charge des patients déjà hospitalisés dans ses cinq formations médicales et cliniques mobiles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, qui continueront d’être gérées par MSF. Les activités de santé maternelle dans le sud du pays, à Port-à-Piment, se poursuivent également.

Nous sommes présents en Haïti depuis plus de 30 ans, et c’est avec un profond regret que nous prenons cette décision, à un moment où les services de santé n’ont jamais été aussi limités pour la population haïtienne. Nous restons engagés auprès de la population, mais nous ne pourrons reprendre les admissions de nouveaux patients dans nos installations de Port-au-Prince que si nous recevons des garanties de sécurité et de respect de notre mandat médical et humanitaire de la part des groupes armés, membres des auto-organisations. groupes de défense et forces de l’ordre”, a ajouté Christophe Garnier.

HL/HaïtiLibre

À suivre