La conférence d’études haïtiano-américaines dévoile les concepts de genre et de sexualité lors du 36e rassemblement annuel

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La 36e Conférence annuelle a exploré les complexités du genre et de la sexualité dans les communautés haïtiennes et la diaspora.

BROOKLYN- L’Association des études haïtiennes américaines a tenu sa 36e conférence annuelle du 11 au 13 octobre au New York City College of Technology et au Brooklyn College, réunissant des universitaires, des militants et des artistes pour explorer comment le genre et la sexualité influencent la recherche, l’activisme et l’identité dans Communautés haïtiennes et diaspora.

Le thème de cette année était centré sur l’interrogation des constructions de genre à la fois hégémoniques et marginalisées, en se concentrant sur leur rôle dans l’élaboration du discours universitaire et des mouvements sociaux. Des experts en études féministes, queer et caribéennes ont contribué aux discussions, illustrant comment ces questions recoupent le passé colonial et les expériences transnationales d’Haïti.

La conférence s’est appuyée sur un riche héritage d’universitaires, d’universitaires et de féministes, y compris des membres de la HSA, explorant la manière dont les dynamiques de pouvoir persistent dans diverses identités et relations. Les panels ont souligné des questions cruciales telles que la nature politique du langage de genre, la réduction au silence des femmes dans les récits historiques et les tensions entre les cosmologies haïtiennes traditionnelles et les paradigmes de genre occidentaux.

Les discussions ont encouragé les participants à remettre en question les structures de pouvoir qui définissent le genre et la sexualité en Haïti et dans la diaspora, les invitant à considérer les implications de ces cadres sur leur travail.

Tout au long de l’événement de trois jours, d’éminents universitaires ont examiné les intersections du féminisme et de la résistance politique pendant les périodes d’instabilité haïtienne. Ils ont discuté du silence historique des femmes dans le récit national d’Haïti, tout en soulignant l’importance de la théorie queer dans les études haïtiennes, exhortant les chercheurs à considérer l’impact des structures sociales d’exclusion à la fois en Haïti et au sein de la diaspora haïtienne.

Une session spéciale s’est concentrée sur la représentation des minorités sexuelles dans l’activisme haïtien, en particulier dans le contexte des interventions post-séisme et des organisations non gouvernementales et des ONG.

Thèmes clés de la 36e Conférence annuelle des études haïtiano-américaines :

  1. Genre et sexualité dans les cosmologies haïtiennes
    Exploration de la manière dont le vaudou et d’autres pratiques spirituelles africaines remettent en question les idées occidentales de fluidité des genres et de catégories fixes.
  2. La politique du langage et de l’identité
    Examen des complexités de la traduction de la terminologie de genre entre le créole haïtien, le français et l’anglais, révélant des tensions culturelles et politiques plus profondes.
  3. Mouvements féministes en Haïti
    A discuté de la sous-représentation des femmes dans la vie politique haïtienne et de la manière dont les mouvements féministes ont traversé des périodes historiques majeures, notamment les régimes Duvalier et l’ère actuelle d’insécurité.
  4. Expériences transnationales de sexualité
    A abordé la manière dont les Haïtiens négocient et transforment les expressions de la sexualité, en particulier dans la migration, du désir homosexuel aux identités queer.
  5. Intersectionnalité dans les études haïtiennes
    Analyse de la manière dont le genre, la race, la classe sociale et le handicap se croisent dans l’érudition, l’activisme et l’expérience vécue des Haïtiens, remettant en question les approches académiques neutres en matière de genre.

À suivre