La FEDOFEDH indignée par le meurtre de l’entrepreneur Robenson Rendel

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email

Communiqué de presse FEDOFEDH

Port-au-Prince, le 5 janvier 2025

La Fédération des organisations de femmes pour l’égalité des droits humains (FEDOFEDH) déplore avec une profonde indignation la mort tragique du jeune Roberson Rendel, survenue ce dimanche 5 janvier à l’église Perpétuel de Delmas 75. Cet acte révoltant s’inscrit dans une spirale infernale d’insécurité grandissante qui gangrène notre société.

En Haïti, le peuple semble dépourvu de tout droit fondamental, tandis que des autorités jouissant de tous les privilèges se soustraient à leurs devoirs. Le pays, pris en otage depuis des années par des groupes armés, continue de sombrer dans la violence. Ces bandits, pour faire pression sur un gouvernement impuissant, n’hésitent pas à massacrer un peuple déjà acculé, sans défense ni recours.

Dans tout pays, avant un acte terrorisme, les groupes revendiquent quelques choses, mais en Haiti, on ne sait jamais pourquoi on est massacrés, violés, kidnappés. Le pire, le gouvernement, les autorités, quand ils veulent faire bonne figure se contentent juste  de condamner et font des promesses, qui resteront au tiroir.

La réalité est alarmante :

•Des familles entières contraintes de fuir leurs maisons et de trouver refuge dans des camps insalubres, ou la plupart des femmes et enfant se font sexuellement exploitées pour de la nourriture.

•Des vagues incessantes de meurtres, de kidnappings, de viols, et d’exactions qui ciblent particulièrement les femmes et les enfants.

•Une prolifération incontrôlée des infections sexuellement transmissibles (IST).

•Des centres de santé fermés, laissant les victimes sans soins.

•Et un système de santé dysfonctionnel, symbolisé par un ministère de la Santé dirigé par un ministre de la Justice, reflet d’une confusion et d’un mépris institutionnalisés.

Pourquoi les anciens parlementaires, les partis politiques ne se prononcent plus sur le sort du peuple?

Est ce parce qu’ils sont confortable et en securité, eux mêmes ou ils attendent les elections pour se sentir concerner?

Pourquoi avec la force de soutien international, il n’y a jusqu’a present aucun resultat concret qui montre vraiment la volonté des autorités a protéger la population?

Alors que le Conseil présidentiel de transition (CPT), le gouvernement, et le Conseil électoral provisoire (CEP) s’engagent dans un processus électoral prévu pour fin 2025, il est impératif qu’ils apportent d’abord des solutions tangibles et immédiates à cette crise sécuritaire.

La FEDOFEDH rappelle que sans une amélioration significative de la sécurité, aucune élection ne pourra se tenir dans des conditions acceptables. De plus, il est utile de souligner que, quel que soit le déroulement des élections, le CPT devra quitter le pouvoir le 7 février 2026.

Nous exigeons des actions concrètes et un véritable engagement pour restaurer l’ordre, garantir la sécurité et protéger les droits fondamentaux des citoyennes et citoyens haïtiens. Haïti ne peut plus tolérer ce cycle de violence et d’impunité.

Pour la Fedofedh :

Petite amie Augustin Alusma

Présidente

Kerlyne Blanc

Secrétaire Générale

À suivre