La pétition exige la justice après que la femme haïtienne meurt en donnant naissance dans la peur de l’expulsion

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Lourdia Jean-Pierre est décédée lors d’un accouchement à domicile à El Seibo, en République dominicaine, après avoir évité un hôpital par peur d’être expulsé. Une pétition appelle maintenant à la responsabilité.

New York – Plus de 800 personnes ont signé une pétition condamnant le gouvernement dominicain et exigeant la justice pour Lourdia Jean-Pierre, une femme haïtienne de 32 ans décédée le 9 mai lors d’un accouchement à domicile à El Seibo, en République dominicaine. Jean-Pierre aurait évité d’aller à l’hôpital par crainte qu’elle soit expulsée en vertu des nouvelles règles d’immigration.

Dans son domicile, sans personnel médical, Jean-Pierre a livré son bébé seul. Alors que les douleurs de travail s’intensifiaient jusqu’aux heures tôt le matin, son partenaire, Ronald Jean, l’a exhortée à demander des soins à l’hôpital. Mais elle a refusé, craignant que le personnel de l’hôpital la signale aux autorités de l’immigration. Elle est décédée avant que l’aide puisse arriver.

Sa mort a suscité une condamnation internationale et a attiré une attention renouvelée aux dangers auxquels les migrants haïtiens sans papiers sont confrontés en République dominicaine.

Le pétitioninitié par une organisation des droits de l’homme, cherche à recueillir un million de signatures pour exiger la responsabilité et la justice pour les migrants haïtiens sans papiers en République dominicaine.

«Nous en disons assez à un État et aux élites dirigeantes qui sont féminines et racistes, qui ont fait des femmes noires – immigrants, des dominicains d’origine haïtienne et des Dominicains – une cible militaire, le centre de la promotion de la haine, de l’injustice accrue, de l’application de la loi injustifiée et illégale et de la violence et une excuse pour couvrir l’absence totale de la règle, la pétition déclare.

«Il s’agit d’un régime soutenu par le racisme, l’anti-haitisme, le classenisme et le patriarcat», “

La pétition se lit

La pétition partagée dans la langue espagnole comprend également des détails sur ce qui aurait eu lieu après la mort de Jean-Pierre. Il affirme que la police dominicaine a détenu son partenaire et son nouveau-né, les remettant aux agents d’immigration. Les autorités auraient ensuite scellé la maison avec le corps de Jean-Pierre à l’intérieur, à moins d’accès. Aucun médecin légiste n’est venu certifier le décès. Ce sont des voisins, dit la pétition, qui a documenté la scène dans une vidéo et a aidé à organiser un enterrement, malgré la peur des représailles.

Au cours des deux derniers mois, Expulsions de masse de femmes migrantes haïtiennes – certaines du travail, enceintes, ou avec les nouveau-nés – se sont détériorés dans le cadre de nouvelles politiques d’immigration introduites par le président dominicain Luis Abinader. Une directive hospitalière récemment appliquée exige désormais que les patients présentent une identification, une preuve d’adresse et une lettre de travail avant de recevoir des soins – refusant des services médicaux à de nombreux migrants sans papiers.

«Nous dénonçons ces actions à la communauté internationale pour leurs connaissances et leurs actions, compte tenu du régime fasciste et de la privation des droits en vigueur en République dominicaine, soutenue par le racisme, l’anti-haitsme, le classisme et le patriarcat. Un régime dans lequel les trois branches de la loi de l’État à l’unisson», selon la pétition.

Au 23 mai, la pétition a recueilli 811 signatures et continue de chercher un soutien plus large. Les groupes de défense des droits de l’homme et les professeurs d’Haïti, de Colombie, du Guatemala, de Cuba et d’autres pays d’Amérique latine ont signé la pétition, soulignant les préoccupations internationales concernant le traitement des migrants haïtiens en République dominicaine.

Jean-Pierre laisse derrière lui quatre enfants – dont encore en Haïti – et un nouveau-né, maintenant aux soins d’un parent dans la ville voisine de Miche.

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