La tapisserie à Aubusson – Une vie créative française

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Je vis en France depuis quelques années maintenant et bien que j’aie pu visiter le mémorable musée de la tapisserie d’Aubusson – Saint-Jean – je n’étais pas encore entrée dans la Cité internationale de la tapisserie de l’Unesco. Mais aujourd’hui, par un dimanche après-midi ensoleillé de novembre, j’ai fait la demi-heure de route et oui, c’était magnifique, inspirant et cela m’a rempli d’un peu d’admiration pour les tapissiers et les nombreux rôles des artisans qui ont précédé ce moment – ​​teindre la laine, dessiner les cartons pour montrer la position des couleurs et installer les métiers à tisser.

Le musée est divisé en deux sections. Une partie présente des tapisseries modernes, et actuellement les tapisseries de Tolkien, qui sont basées sur les croquis de Tolkien, tissées fidèlement à son utilisation de la couleur pure, c’est-à-dire qu’il prend la peinture sans la mélanger à aucune autre couleur et utilise des nuances avec une palette limitée. Cela donne aux tapisseries un son vif et frais.

L’autre moitié présente des tapisseries du XIVe au XIXe siècle, aux teintes familières de vert, de roux et d’ocre. Elles sont présentées avec art dans un décor presque théâtral, ce qui est déjà impressionnant.

Certaines de mes tapisseries préférées se trouvent ici, par exemple Dom Robert. Les oiseaux suscitent évidemment chez moi beaucoup d’émotions.

Dom Robert

Les tapisseries modernes et lumineuses de Daniel Riberzani représentent des légumes et des poissons.

Daniel Riberzani

Les tissages fins des tapisseries anciennes contrastaient avec les tapisseries modernes, utilisant des points de la taille d’un petit point pour détailler les visages et créer de douces transitions de couleurs. La tapisserie de l’éléphant était sans aucun doute ma préférée, en raison de sa taille, de sa couleur douce et de ses détails exquis.

Le musée abrite des locaux de formation et des expositions tout au long de l’année. Associé au musée de la manufacture et à une visite de Felletin, plus au sud où l’histoire de la tapisserie se poursuit, c’est une belle journée d’héritage historique.

À suivre