L’agence américaine de missiles réduit ses plans de défense à Guam Par Reuters

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Par Gerry Doyle

SINGAPOUR (Reuters) – Le projet de système de défense antimissile proposé pour Guam, d’un coût de plusieurs milliards de dollars, a été réduit à 16 sites sur l’île contre 22 initialement, a annoncé vendredi l’Agence américaine de défense antimissile dans un projet de déclaration d’impact environnemental.

Le projet est conçu pour créer une protection « à 360 degrés » du territoire américain du Pacifique contre les attaques de missiles et aériennes de toutes sortes, a indiqué l’agence. Les plans incluent l’intégration des SM-6, SM-3 Block IIA de Raytheon (NYSE :), Lockheed-Martin (NYSE :)’s THAAD et le Patriot PAC-3, qui utilise des composants des deux sociétés, sur environ 10 ans.

L’étude d’impact environnemental, qui a débuté l’année dernière et comprenait une période de commentaires publics cette année, propose de « déployer, exploiter et maintenir une combinaison de composants intégrés de défense aérienne et antimissile positionnés sur 16 sites » sur l’île. Le rapport ne précise pas pourquoi le nombre de sites a été réduit.

Les 16 sites restants se trouvent tous sur une propriété militaire américaine.

Le projet est crucial pour les États-Unis et leurs alliés de l’Indo-Pacifique car il fournit une plate-forme logistique loin du continent américain – Guam est plus proche de la Chine que d’Hawaï.

L’inventaire massif de missiles balistiques conventionnels de la Chine comprend le DF-26, d’une portée estimée à environ 4 000 km (2 500 miles), qui peut également transporter des ogives antinavires et nucléaires. Les nouvelles armes en développement, telles que le véhicule planeur hypersonique DF-27, attirent de plus en plus l’attention des planificateurs militaires américains.

“C’est une base d’opérations avancée pour les bombardiers à long rayon d’action et un port pour les navires, afin que les navires de la marine puissent partir de là”, a déclaré Peter Layton, un expert de la défense et de l’aviation au Griffith Asia Institute en Australie. “Certains endroits au Japon et aux Philippines sont beaucoup plus proches (de la Chine)… mais beaucoup plus exposés.”

© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Une cible de missile balistique à moyenne portée est lancée depuis le Pacific Missile Range Facility, avant d'être interceptée avec succès par des missiles Standard Missile-6 tirés depuis le destroyer lance-missiles USS John Paul Jones, à Kauai, Hawaï, États-Unis, le 29 août. 2017 dans cette image à distribuer. Latonja Martin/US Navy/document via REUTERS/photo d'archives

Des réunions publiques auront lieu à Guam le mois prochain pour discuter du rapport de vendredi, indique le communiqué de l’agence.

(Cette histoire a été reclassée pour dire loin du continent américain, et non des États-Unis, au paragraphe 5)


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