Le « pays C » est l’un des « plus dangereux » et n’apparaît pas sur les cartes | Monde | Nouvelles

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Un « pays » africain est l’un des « plus dangereux » au monde et n’apparaît même pas sur la carte.

Somalilandune république autoproclamée dans la Corne de Afriquevit dans un vide politique depuis qu’il a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991.

Bien qu’il fonctionne comme une entité distincte dotée de son propre gouvernement, de sa propre monnaie et de son armée, le Somaliland reste méconnu de tous. État membre de l’ONU.

Sa quête continue de reconnaissance internationale s’est heurtée à la réticence des puissances mondiales, laissant ce territoire dans l’obscurité diplomatique.

Et bien qu’il soit classé huitième pays le plus dangereux au monde, selon YouTuber Yes Theory. Le pays existe dans une paix relative.

Situé dans la partie nord de la Somalie, le Somaliland a établi une démocratie relativement stable, contrastant fortement avec l’instabilité qui sévit dans le pays depuis des décennies.

Après l’effondrement du gouvernement central somalien en 1991, le Somaliland s’est déclaré indépendant, invoquant son histoire coloniale de protectorat britannique avant de fusionner avec le Somaliland italien pour former la Somalie moderne en 1960.

Alors que la Somalie est aux prises avec une guerre civile, des insurrections et des dysfonctionnements politiques, le Somaliland a organisé des élections réussies, créé un système juridique fonctionnel et maintenu la paix interne.

Malgré ses succès, les efforts de reconnaissance du Somaliland ont été contrecarrés par les inquiétudes concernant la stabilité régionale.

L’Union africaine a longtemps hésité à soutenir les mouvements séparatistes, craignant que la reconnaissance du Somaliland ne déclenche une vague de revendications sécessionnistes à travers le continent.

Des pays comme l’Éthiopie et Djibouti, qui ont des intérêts géopolitiques dans la Corne de l’Afrique, se montrent prudents quant aux implications plus larges de la reconnaissance du Somaliland.

L’absence de statut international du Somaliland entrave son développement. Le territoire est confronté à des investissements étrangers limités et à un accès limité à l’aide internationale.

Cependant, il continue de persévérer, s’engageant dans des efforts diplomatiques avec des pays individuels et entretenant des liens informels avec des pays comme le Royaume-Uni, Taiwan et les États-Unis.

Ces nations n’ont pas officiellement reconnu le Somaliland mais coopèrent avec son gouvernement sur certaines questions, notamment la sécurité et le développement économique.

Alors que le monde reconnaît son indépendance de facto, sa reconnaissance formelle reste insaisissable, laissant le Somaliland dans un état paradoxal où il existe dans la pratique, mais pas sur la scène mondiale.

À suivre