Le secteur des Droits Humains n’arrive pas à s’entendre sur le choix de son représentant au CEP

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Le secteur des droits humains n’arrive pas à s’entendre sur le choix de son représentant au Conseil Électoral Provisoire

Finalement, le secteur des droits humains a exprimé son incapacité de trouver une entente autour du choix de son représentant au Conseil Électoral Provisoire. À travers une correspondance adressée à l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) et la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains (POHDH), l’Institut haïtien des droits de l’homme, le Sant Karl L’évêque, le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme et le Collectif Défenseurs Plus les invitent à conduire le processus devant conduire au choix d’un représentant du secteur au CEP dans la transparence.

Dans cette lettre, ces organisations de droits humains accusent l’OCNH et la POHDH d’avoir conduit le processus à leur guise, sans transparence et dans l’opacité la plus totale, un comportement selon elles qui affaiblira les institutions devant servir de modèle aux autres. Elles rappellent la POHDH et l’OCNH que depuis le 8 juillet 2024, elles ont été désignées par le Conseil Présidentiel de Transition, pour coordonner le processus.

“Plusieurs courriels vous ont été adressés et une lettre conjointe le 22 juillet 2024 pour discuter de la façon dont le processus doit être mené. Malheureusement, aucune réponse n’a été reçue, aucune communication publique n’a été non plus faite sur le processus “ lit-on dans la lettre qui précise que plusieurs dizaines d’ organisations ont déjà dénoncé une volonté de les exclure, en tentant de définir des critères discriminatoires et non démocratiques.

Il faut souligner qu’une grande mésentente persiste entre les deux organisations devant désigner le représentant des droits humains au CEP. La POHDH exige que les organisations aient au moins cinq ans d’existence pour pouvoir participer au vote, tandis que l’OCNH propose un minimum de trois ans. Ces critères ont été dénoncés par plusieurs leaders des droits humains comme discriminatoires, et de nombreuses autres organisations se disent exclues des discussions.

Le secteur des Droits Humains n’arrive pas à s'entendre sur le choix de son représentant au CEP.

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