Je possède plus de cinquante oiseaux, j’ai donc beaucoup d’œufs et cette année, je voulais essayer d’avoir des bébés maintenant que nous avons une installation plus organisée. Le troupeau de cous-nous avec Rudi avait besoin de quelques ajouts et je voulais tellement plus de canards de Pékin. Pauvre Heff, notre grand canard de six ans souffre d’arthrite grave et a perdu son compagnon Pinquin cette année, il est donc probable qu’il ne soit plus en mesure de faire des spectacles avec son frisé wurly ! Deux jeunes canards que nous avions achetés dans une ferme étaient criblés d’arthrite septique et après deux mois d’injections et de soins à des canards invalides, qui ne pouvaient pas marcher, ils sont décédés. Tragique, bouleversant et les Pékins sont très enclins à cela. Il me restait trois femelles et nos deux canards coureurs Lottie et Lucie… la seule solution était d’élever les miennes.
Heureusement, notre petit troupeau de célibataires avait Winston. Il est un peu trop enthousiaste à l’idée de surfer sur les filles, mais il est un candidat probable pour les bébés. Armée de douze œufs, j’en ai placé la moitié sous Toffee, notre Pékinois très couveur, et la nouvelle petite amie de Heffs, et le reste sous Mollie, notre poule couveuse. Les Pékinois ne réussissent pas vraiment à se reproduire, souvent les fermiers ont recours à des incubateurs. Après un mois plein d’espoir, le nid de canards n’a rien produit… mais Mollie, grâce à mon retournement quotidien et au mouillage des œufs pour aider à l’humidité, a fait sortir un poussin, puis un autre deux jours plus tard. Les autres œufs sauf un avaient été rejetés et mangés par elle pour les protéines. Le dernier œuf restait et la maman commençait à s’impatienter.
Finalement l’œuf s’est ouvert, une maman surprise, un peu décontenancée au début par sa drôle de progéniture, a fièrement annoncé un troisième bébé. OK, il avait de drôles de pattes palmées et ne ressemblait pas aux deux autres, mais dans les heures qui ont suivi, la petite famille s’est liée. J’étais en panique pour m’assurer que leur enclos était sécurisé, du chanvre frais, de l’eau avec des pierres pour éviter la noyade, de la nourriture pour bébé, bien pour éviter l’étouffement. Jour après jour, ils ont grandi, maman très attentive, leur apprenant à chercher de la nourriture, à choisir les grains de la bonne taille et à essayer d’empêcher ce drôle de caneton aux pattes palmées de nager. Mollie était stressée à propos du caneton, mais s’est vite rendue compte qu’il se portait bien.
Le caneton est devenu Dottie, la boucle révélatrice du mâle sur la queue ne s’est pas manifestée. J’étais soulagée car il semble que j’aie trop de garçons ici et la séparation des mois hormonaux est éprouvante. Le petit poussin, la moitié de la taille de l’autre est devenu Pea et sa sœur, Peach. Le plus vieux, c’est que ni Pea ni Peach n’ont le cou nu. Les poussins Cous-nous sont des doublons de leurs parents, des versions miniatures mignonnes. Rudi, leur père est un Cous-nous nain, donc peut-être qu’il y a un gène fort de là qui élimine ce trait. Nous devons attendre de voir comment ils grandissent, mais pour l’instant ils sont forts et en bonne santé, curieux et se mélangent aux grandes filles sans problème. Maman après quelques semaines, les a abandonnés. Elle avait fait son travail et voulait retrouver sa liberté. Les bébés étaient effrayés au début, pleuraient et essayaient de courir après elle. Je les ai gardés séparés et les ai mis au lit, continuant à leur montrer comment picorer la nourriture, boire régulièrement et Dottie comment nager.
Les trois sont inséparables, Dottie pleure si les autres sont hors de vue. Le plus drôle, c’est que Dottie ne peut pas se percher et quand le poussin a finalement bravé le haut de son mini perchoir, Dottie a cancané pendant des heures et j’ai même dû la soulever pour voir si Pea et Peach allaient bien. Dottie dort en dessous et pendant la journée, elles se collent comme du chewing-gum ! ♡