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En réponse à la crise d’aggravation d’Haïti, l’OEA a adopté une résolution exhortant une coordination régionale rapide et un plan d’action dans les 45 jours pour soutenir la sécurité, les secours humanitaires et la transition démocratique. En travaillant avec les autorités haïtiennes, l’ONU et le MSS, le plan vise à aborder l’escalade de la violence des gangs, notamment des attaques récentes dans les provinces d’Haïti et appelle à un engagement international durable.
PORT-AU-PRINCE – Répondant à l’approfondissement de l’instabilité d’Haïti, l’Organisation des États américains (OEA), un groupe international qui coordonne la coopération entre 35 pays des Amériques, a adopté une résolution le 27 juin, appelant à une action immédiate pour lutter contre la «crise multidimensionnelle du pays».
Le résolution Offre le secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdin, qui représente le bloc politique de l’hémisphère, pour offrir un plan dans les 45 jours pour améliorer la sécurité, fournir une aide et aider à organiser des élections pour soutenir Haïti dans quatre domaines: sécurité, secours humanitaire, dialogue politique et organisation des élections libres et équitables.
Le plan, à rédiger avec des responsables haïtiens, l’Office intégré de l’ONU en Haïti (BINUH) et la Multinational Security Mission (MSS), doit inclure des stratégies, des sources de financement, des chronologies de mise en œuvre et des références de performance.
“Haïti a besoin d’une réponse urgente et unie”, a déclaré Ramdin aux délégués de l’OAS. Il a exhorté les États d’observateurs permanents à se joindre à un soutien diplomatique et matériel soutenu.
«Ce n’est pas simplement une obligation morale mais une responsabilité partagée. Le chemin d’Haïti vers la paix et le rétablissement dépend de l’action collective.»
«Ce n’est pas simplement une obligation morale, à notre avis, mais une responsabilité partagée. Le chemin d’Haïti vers la paix et le rétablissement dépendra d’une action collective et d’une coopération soutenue.»
Secrétaire général de l’OAS Albert Ramdin
Adopté lors de la 55e assemblée générale ordinaire de l’Organisation hémisphérique à Saint John’s, Antigua et Barbuda, la résolution intervient au milieu de la violence gang rampante, de l’effondrement institutionnel et d’une catastrophe humanitaire accélérée en Haïti.
L’OEA encourage ses États membres à soutenir la mission de soutien à la sécurité multinationale (MSS) actuelle du Kenya et à une assistance en actualité – matériel financier, logistique ou nécessaire – à la police nationale haïtienne (PNH).
S’exprimant au nom du gouvernement de transition et du Conseil présidentiel (CPT) d’Haïti, le ministre des Affaires étrangères, Jean-victor Harvel Jean-Baptiste, a souligné la nécessité d’une solidarité urgente. “Haïti est prise dans une crise sans précédent”, a-t-il déclaré, citant la convergence de la violence des gangs, de la traite illicite et du dysfonctionnement institutionnel. “Seule une réponse unifiée dans l’OEA peut inverser cette spirale.”
Conseil de sécurité de l’ONU à se rencontrer lundi
Par ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait se réunir le lundi 30 juin, pour discuter d’Haïti, à la suite d’une demande du groupe A3 ++ – Sierra Leone, Somalie, Algérie et Guyana – présentée par une lettre du plus proche voisin des Caraïbes d’Haïti, la République dominicaine.
Le gouvernement dominicain soutient la proposition du secrétaire général de l’ONU António Guterres de transformer le MSS en une mission hybride avec un leadership international partagé.
Selon le journal local Diario Libre, la proposition met en garde contre un risque imminent: que Haïti puisse tomber entièrement sous le contrôle des gangs, menaçant la stabilité dans la région.
Le MSS a marqué son premier anniversaire le 25 juin avec un impact limité. Seule une partie de la force de 2 500 membres s’est déployée et la mission est confrontée à un écart de financement annuel de 600 millions de dollars.
Depuis son arrivée l’année dernière, la sécurité d’Haïti s’est encore détériorée. Les gangs contrôlent désormais des étendues de territoire croissantes, se propageant d’un quartier stratégique à l’autre, commune à la commune.
Après overtaking Mirebalais and Saut-d’Eau Fin mars, de violents groupes armés ont attaqué La Chapelle La semaine dernière dans la région de l’artibonite – brûlant le poste de police, incendiant les maisons et bloquant l’accès pour prévenir la réponse des forces de l’ordre.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a signalé six décès et près de 9 000 résidents déplacés cinq jours après la dernière attaque. La commune est désormais entièrement sous le contrôle des gangs.
Les autorités locales ont déclaré que l’attaque avait été annoncée publiquement à l’avance. Pourtant, aucune mesure préventive n’a été prise, la maire de La Chapelle, Robinson Dieuseul Fonrose, déploré, notant qu’elle rejoint une liste croissante de zones abandonnées, notamment Martissant, Canaan, Kenscoff, Gressier, Mirebalais, Saut-D’eau, Croix-Bouquets et Carrefour, entre autres.
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