Les négociations de paix au Soudan commencent malgré l’absence de l’armée

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email

De nouveaux pourparlers de paix visant à mettre fin à 16 mois de guerre au Soudan ont commencé malgré le refus de l’une des parties belligérantes – l’armée nationale – d’y participer.

Les États-Unis, qui facilitent les discussions, ont insisté sur le fait que l’événement devait se poursuivre quoi qu’il en soit, car les millions de personnes qui souffrent au Soudan « ne peuvent pas se permettre de nous laisser attendre ».

Les combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires ont fait des milliers de morts et forcé environ 10 millions de personnes à quitter leur foyer.

L’armée a anéanti les espoirs d’un accord de cessez-le-feu en boycottant les négociations de mercredi, affirmant qu’elle n’y participerait pas car les RSF n’avaient pas mis en œuvre « ce qui avait été convenu » en Arabie saoudite l’année dernière.

Les RSF n’ont pas respecté les conditions clés de la déclaration de Djeddah, comme le retrait de leurs combattants des maisons des civils et des installations publiques, a déclaré l’armée.

Dans un communiqué publié sur le réseau social X, RSF a indiqué être arrivée à Genève pour participer aux pourparlers et a appelé l’armée à « s’engager à répondre aux aspirations démocratiques du peuple soudanais ».

L’armée a également rejeté les pourparlers car elle s’oppose à la présence comme observateur des Émirats arabes unis (EAU), qu’elle accuse de soutenir les RSF.

Aux côtés des Émirats arabes unis, des délégués représentant les États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Union africaine et les Nations Unies sont présents.

Selon l’agence des Nations Unies pour les migrations, des dizaines de milliers de décès évitables risquent de se produire au Soudan si le conflit et les restrictions à l’aide humanitaire se poursuivent.

Les États-Unis ont déclaré que la crise avait atteint un niveau de gravité sans précédent, des millions de personnes étant confrontées à la faim et aux déplacements.

À suivre