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L’État haïtien a annoncé le déploiement des forces de l’ordre pour protéger les vols commerciaux. Les autorités américaines, par l’intermédiaire de la Federal Aviation Administration (FAA), ont interdit tous les vols des compagnies aériennes américaines vers Haïti jusqu’au 12 décembre, après que deux avions de Spirit et JetBlue ont été abattus par des membres de gangs lundi.
PORT-AU-PRINCE — Après que la Federal Aviation Administration (FAA) a annoncé mardi 12 novembre qu’elle interdirait aux compagnies aériennes américaines d’opérer en Haïti pendant 30 jours, le Conseil présidentiel de transition a annoncé le déploiement immédiat de personnel haïtien. Forces armées (FADH), la Police nationale d’Haïti (PNH) et la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MSS) pour protéger les vols commerciaux à destination et en provenance de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Les opérations aériennes américaines sont interdites jusqu’au 12 décembre et les autorités aériennes haïtiennes ont également suspendu tous les voyages aériens à destination et en provenance de Port-au-Prince jusqu’au 18 novembre. Les fermetures ont eu lieu après que deux vols commerciaux américains ont été touchés par des tirs de gangs armés lundi. , avec des passagers à bord. Un avis du Administration américaine de l’aviation a déclaré que l’interdiction, qui s’étend à toutes les opérations aériennes en Haïti, est due aux « risques pour la sécurité des vols associés à l’instabilité sécuritaire continue », avec des exceptions uniquement pour les urgences, les avions étrangers immatriculés aux États-Unis ou les opérateurs qui sont des transporteurs étrangers.
« Ce crime lâche, qui menace la souveraineté et la sécurité d’Haïti, vise à isoler notre pays sur la scène internationale », a déclaré le Conseil présidentiel dans un communiqué. déclaration sorti le 12 novembre.
« Les auteurs de ces actes odieux seront traqués et traduits en justice. »
Les vols commerciaux sont à nouveau visés par des tirs de gangs
Lundi 11 novembre, alors qu’un nouveau Premier ministre prêtait serment, des gangs ont de nouveau pris pour cible l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Des avions de compagnies aériennes américaines ont été visés en cette journée de tension dans la capitale, provoquée par des gangs qui tentaient de paralyser toutes les activités et de créer un climat de peur parmi les habitants.
Compagnies aériennes Spirit Le vol 951, en provenance de Fort Lauderdale, en Floride, et se dirigeant vers Port-au-Prince, a été contraint de se dérouter vers la République Dominicaine. Un membre d’équipage a été blessé et a reçu des soins médicaux. L’avion a été mis hors service et la compagnie américaine a suspendu tous ses vols vers Port-au-Prince et Cap-Haïtien sans donner de date de reprise.
La compagnie américaine JetBlue a également signalé qu’un de ses vols reliant Haïti à New York avait été touché par une balle. L’impact s’est confirmé dès l’arrivée sur le territoire américain. JetBlue, comme Spirit, a suspendu tous ses vols à destination et en provenance d’Haïti jusqu’au 2 décembre, en raison de la violence dans le pays qui a affecté les opérations aériennes.
American Airlines a annoncé, comme d’autres compagnies aériennes, mardi la suspension de ses vols quotidiens vers Haïti jusqu’au 12 février. La compagnie aérienne a révélé qu’un de ses avions avait également été touché par des tirs à l’extérieur le 11 novembre. La compagnie aérienne a toutefois rassuré que le vol 819 d’Haïti a atterri en toute sécurité à Miami.

Par ailleurs, la compagnie aérienne haïtienne Sunrise Airways a également suspendu ses vols jusqu’à nouvel ordre. Le Haitian Times a contacté Sunrise pour plus d’informations, et les représentants de l’entreprise ont promis de nous répondre avec des réponses à nos questions.
Après la paralysie des vols commerciaux à destination, en provenance et à l’intérieur d’Haïti en mars 2024, lorsque des gangs ont failli prendre d’assaut l’aéroport Toussaint Louverture, lundi marque la deuxième fois que les compagnies aériennes sont confrontées à des suspensions de vols cette année.
Les avertissements aux voyageurs de l’ambassade renouvelés lundi
L’Ambassade des États-Unis en Haïti est consciente de la suspension temporaire des opérations à l’aéroport Toussaint Louverture à compter du 11 novembre 2024, en raison de l’insécurité, émettant un alerte de sécurité pour Haïti et déconseillant fortement aux citoyens américains de se rendre dans le pays.
Pour ceux qui sont déjà en Haïti, l’ambassade note que le gouvernement américain ne peut garantir leur sécurité lors de leur voyage à l’aéroport, aux frontières ou lors de tout autre voyage.
« La situation sécuritaire en Haïti est imprévisible et dangereuse », a déclaré l’ambassade américaine.
« L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince est consciente des efforts déployés par les gangs pour bloquer les déplacements vers et depuis Port-au-Prince, ce qui peut inclure des violences armées et des perturbations des routes, des ports et des aéroports. »
« Ce crime lâche, qui menace la souveraineté et la sécurité d’Haïti, vise à isoler notre pays sur la scène internationale. Les auteurs de ces actes odieux seront traqués et traduits en justice.
Conseil Présidentiel de Transition (TPC)
L’ambassade du Canada a pour sa part renouvelé son alerte de sécurité pour Haïti le 12 novembre, qui avait été publié cinq jours plus tôt. Tout comme l’ambassade américaine, le Canada conseille à ses citoyens de ne pas se rendre en Haïti.
L’ambassade a rappelé à ses citoyens que l’aéroport Toussaint Louverture a suspendu toutes ses opérations jusqu’au 18 novembre 2024, en raison des violences entre bandes armées à Port-au-Prince, et que l’ambassade ne peut pas aider à se rendre à Saint-Domingue, les frontières étant fermées.
« La situation sécuritaire reste extrêmement instable en Haïti. La violence des gangs est élevée à Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite », indique la page d’information de l’ambassade du Canada.
« Plusieurs zones de la zone métropolitaine de Port-au-Prince restent dangereuses en raison d’activités criminelles et d’enlèvements. »