Lettres à l’éditeur

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Lutter contre la violence

La violence croissante dans notre pays — mise en évidence par les fusillades dans les écoles, les crimes liés aux gangs, les violences domestiques et les incidents récents à Boston, tels que les altercations à la bibliothèque publique de Boston et à Boston Common — souligne la nécessité de solutions efficaces et globales.

Si le renforcement de la présence policière dans les zones à forte criminalité, comme Boston Common et le centre-ville, est une mesure utile, elle doit s’inscrire dans une stratégie plus vaste. Pour lutter contre la violence de manière globale, je propose les initiatives suivantes :

Intégrer des professionnels de la santé mentale : Déployer des professionnels de la santé mentale formés aux côtés des policiers pour contribuer à la résolution des conflits et à la réduction des risques. Leur expertise peut permettre de traiter les problèmes sous-jacents contribuant aux comportements violents.

Embauchez des spécialistes du soutien par les pairs : employez des personnes ayant vécu une expérience du système de justice pénale, en particulier celles qui ont purgé une peine ou qui sont en voie de guérison. Ces « pairs » peuvent entrer en contact avec des personnes à risque grâce à des expériences partagées. Des programmes comme Certified Peer Specialist et Certified Addiction Recovery Coach proposent des cadres qui peuvent être adaptés avec la contribution du ministère de la Santé mentale, du ministère de la Santé publique et du Bureau exécutif de la sécurité publique.

Créer une académie professionnelle de soutien par les pairs : Élaborer un programme de formation spécialisé pour les pairs et les professionnels de la santé mentale axé sur les rôles de soutien communautaire. Similaire au programme de 25 semaines de l’Académie de police du Massachusetts, cette académie investirait dans le développement du rôle de spécialiste du soutien par les pairs. Le programme pourrait inclure des stratégies pour engager les individus réticents avec des protocoles de « prétraitement », des techniques de réduction des risques, des stratégies de désescalade et des évaluations des risques. Cette académie pourrait servir de modèle à d’autres États.

Développer les possibilités d’emploi : permettre aux personnes sans diplôme d’études secondaires ou de formation générale de rejoindre le programme PPSA, en leur offrant une éducation et une formation pour obtenir leur diplôme d’études secondaires tout en participant. Cette approche reconnaît leur potentiel et leur ouvre la voie vers l’estime de soi et l’engagement communautaire, démontrant que les erreurs passées n’empêchent pas les contributions futures.

Utiliser l’engagement continu des pairs : mettre en œuvre des modèles tels que le programme de traitement communautaire intensif pour maintenir un contact régulier avec les personnes confrontées à des difficultés. L’élargissement de ces modèles pour les intégrer au système de justice pénale pourrait fournir un soutien et une intervention essentiels.

Développer et former des superviseurs pairs pour ce rôle : veiller à ce que chaque diplômé du PPSA soit soutenu et supervisé par un superviseur pair formé, en collaboration avec un superviseur des forces de l’ordre une fois qu’il entre en service actif.

La combinaison de ces stratégies avec une présence policière renforcée peut créer une approche plus globale de réduction de la violence. En intégrant un soutien ciblé et des programmes inclusifs, nous pouvons œuvrer pour une société plus sûre et plus équitable.

Chuck Weinstein

Stratégies de récupération

Arlington

À suivre