L’Europe se prépare à imiter Canal de Suez avec un nouveau corridor maritime colossal, comme Turquie avance dans son ambitieux projet de canal d’Istanbul.
Lancée par le président Recep Tayyip Erdogan en 2021, cette initiative vise à élever Istanbul au rang de centre commercial mondial essentiel pour un coût faramineux de 20 milliards de livres sterling. Le canal couperait également la rive européenne d’Istanbul, formant une île entre l’Asie et l’Europe.
Au départ, le grand projet a été accueilli avec scepticisme en raison des menaces potentielles pour l’habitat naturel d’Istanbul.
Mais les autorités turques ont continué à aller de l’avant, se fixant pour objectif d’atteindre leurs objectifs économiques pour 2023 et 2053, vantant les avantages que la voie navigable apporterait à la nation.
Situé dans la partie occidentale d’Istanbul, le corridor créera une liaison navigable entre la mer Noire et la mer de Marmara.
D’une longueur impressionnante de 45 kilomètres, le canal aura une largeur variant de 400 à 1 000 mètres, avec une profondeur pouvant atteindre 25 mètres. Il sera également traversé par six ponts, le reliant ainsi parfaitement à l’étendue européenne d’Istanbul.
Avec l’espoir de pouvoir accueillir 160 navires ou pétroliers chaque année, le canal est sur le point de soulager le détroit encombré du Bosphore d’une partie de ses fardeaux maritimes.
En 2021, le président Erdogan il a fièrement présenté cette aventure comme son « projet fou », soulignant son potentiel de transformation.
Il a déclaré : « Aujourd’hui, nous ouvrons une nouvelle page dans l’histoire du développement de la Turquie. Nous voyons le Canal d’Istanbul comme un projet visant à sauver l’avenir d’Istanbul… pour assurer la sécurité des vies et des biens du Bosphore d’Istanbul et des citoyens qui l’entourent. »
Le canal d’Istanbul, dont l’achèvement est prévu pour 2027, élèvera le statut d’Istanbul en tant que plaque tournante du commerce mondial en offrant une voie navigable cruciale parallèle au célèbre détroit du Bosphore.
Ce positionnement stratégique devrait attirer de nombreuses entreprises commerciales et touristiques, améliorant encore les perspectives économiques de la ville.
Le projet du canal d’Istanbul coûterait environ 20 milliards de livres sterling, dont 8 milliards seraient alloués au développement des zones de chaque côté du canal et 12 milliards à la construction du canal lui-même.
Cet investissement substantiel souligne la détermination de la Turquie à établir une infrastructure contemporaine qui favorise l’expansion économique et renforce sa réputation internationale.
À mesure que le projet de canal avance, il promet non seulement de transformer le paysage urbain d’Istanbul, mais également de consolider le rôle de la Turquie en tant que figure importante du commerce mondial.