A l’éditeur : En 2011, la neuroscientifique Tali Sharot a publié son livre « The Optimism Bias », dans lequel elle soulignait que 80 % des personnes participant à son étude montraient un biais d’optimisme. C’est une bonne chose à bien des égards, mais cela peut conduire à ne pas reconnaître les menaces et donc à ne pas agir contre elles. («Le déni des élections revient au centre de l’attention avec la « non-réponse » de Vance et les nouveaux détails de l’acte d’accusation de Trump», 6 octobre)
Je trouve que nous ne prêtons pas suffisamment attention aux menaces qui pèsent sur le climat et, plus immédiatement, sur les élections.
Certaines organisations complotent pour faire asseoir Donald Trump même s’il perd. Ces stratagèmes consistent notamment à jeter le doute en affirmant que les élections ne sont pas sécurisées ; purger sélectivement les inscriptions électorales ; encourager les individus à contester leur éligibilité électorale ; et encourager les responsables électoraux à ne pas certifier les résultats des élections, ce qui pourrait amener la Cour suprême des États-Unis à désigner le vainqueur.
Si la décision est portée devant la Cour suprême, je ne suis pas sûr d’obtenir une décision impartiale. Nous devrions tous faire une pause et nous assurer de ne pas être trop optimistes quant à notre avenir.
Wayne Morgan, Ventura
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A l’éditeur : En 2020, Trump était président. Il contrôlait toutes les agences d’application de la loi et de renseignement du gouvernement fédéral.
Comment les démocrates auraient-ils pu truquer les élections à moins que Trump et ses acolytes n’aient été des idiots incompétents et maladroits ?
Curtis Scott, Anderson, Californie.
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A l’éditeur : Auriez-vous quelqu’un à dîner avec vos enfants, vos amis, votre famille, qui invente sciemment des histoires pour dénigrer les minorités (« ils apportent le crime, ce sont des violeurs ») ? S’attribue le mérite de choses qu’il n’a pas faites (insuline à 35 $) ? Est-ce un prédateur sexuel en série accusé (E. Jean Carroll, Jessica Leeds et autres) ? Se vante d’avoir agressé des femmes (« quand tu es une star, on te laisse faire ») ? Escroque les gens (Trump University) ? Est-ce un criminel reconnu coupable (34 chefs d’accusation à New York) ?
Probablement pas. Et pourtant, certains souhaitent qu’il représente notre pays sur la scène mondiale. Ils veulent qu’il redevienne président.
Il nous a montré qu’il ne croit pas à l’État de droit, qu’il ne croit pas au transfert pacifique du pouvoir et qu’il ne croit pas à la démocratie, et il a appelé à la suspension de la Constitution. Comment est-il même concevable qu’il soit candidat à la présidentielle ? Il a tenté de renverser nos élections.
Il nous a dit qu’il voulait être un dictateur pendant un jour. N’est-ce pas le but de la Révolution américaine ? Se débarrasser d’un roi ?
Patricia Butler, Ventura