Netanyahu soutient un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais

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Jérusalem: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il recommanderait à son cabinet pour approbation une proposition de cessez-le-feu avec le Hezbollah, ouvrant ainsi la voie à la fin de près de 14 mois de combats.

Dans un discours télévisé, Netanyahu a déclaré qu’il soumettrait l’accord de cessez-le-feu à l’ensemble de son cabinet plus tard dans la soirée. La télévision israélienne a rapporté que le cabinet de sécurité, plus restreint, avait approuvé l’accord plus tôt.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Crédit: PA

« Nous appliquerons l’accord et réagirons avec force à toute violation. Ensemble, nous continuerons jusqu’à la victoire », a-t-il déclaré.

« En pleine coordination avec les États-Unis, nous conservons une totale liberté d’action militaire. Si le Hezbollah viole l’accord ou tente de se réarmer, nous frapperons de manière décisive.»

Plus tôt, des responsables libanais avaient déclaré que le Hezbollah soutenait également un tel accord. S’il est approuvé par toutes les parties, l’accord constituerait une étape majeure vers la fin de la guerre entre Israël et le Hezbollah qui a attisé les tensions dans la région et fait craindre un conflit encore plus large entre Israël et le patron du Hezbollah, l’Iran.

L’accord prévoit un arrêt initial des combats pendant deux mois et exigerait que le Hezbollah mette fin à sa présence armée dans une large partie du sud du Liban, tandis que les troupes israéliennes retourneraient de leur côté de la frontière.

Des milliers de soldats libanais et de soldats de maintien de la paix de l’ONU seraient déployés dans le sud, et un groupe international dirigé par les États-Unis surveillerait le respect de toutes les parties.

Mais la mise en œuvre reste un point d’interrogation majeur. Israël a revendiqué le droit d’agir si le Hezbollah violait ses obligations.

Dans son discours, Netanyahu a ajouté qu’il y avait trois raisons de poursuivre un cessez-le-feu : se concentrer sur l’Iran, reconstituer les réserves d’armes épuisées et donner du repos à l’armée, et enfin isoler le Hamas, le groupe militant qui a déclenché la guerre dans la région lorsqu’il a lancé une attaque contre Israël depuis Gaza l’année dernière.

À suivre