Une série d’affrontements d’une violence inouïe a éclaté ce matin à Pacot, l’un des quartiers huppés de la capitale, entre les membres de la Brigade de Canapé-Vert et des bandits lourdement armés, récemment venus envahir cette zone réputée pour sa quiétude et son prestige. Ces affrontements ont fait plusieurs victimes, parmi lesquelles au moins trois policiers ont perdu la vie, ainsi que plusieurs membres de la Brigade de Canapé-Vert, un groupe de volontaires locaux qui s’est organisé pour assurer la sécurité de leur communauté face à la montée de l’insécurité.
Les premières informations font état d’une attaque fulgurante au cours de laquelle les bandits armés de la coalition”viv ansanm” qui ont pris d’assaut le quartier, semant le chaos et la terreur ont assassiné plusieurs civils et policiers membres de la brigade.
Les forces de l’ordre ont engagé des tirs avec les assaillants, mais malgré leur intervention, les bandits ont réussi à prendre le contrôle temporaire de certaines rues, créant une situation de siège dans ce secteur en vue d’aboutir à ses fins qui est la prise de contrôle du quartier de canapé-vert, tant convoité
Plusieurs bandits ont été tués lors cet affrontement sanglant tandis que de nombreux civils, membres de la Brigade de Canapé Vert, ont également péri. Le conseil présidentiel de transition n’a visiblement pipé un mot pourtant, le CPT se dit solidaire au peuple Indien suite suite aux attaques survenues à Pahalgam.
L’incident intervient dans un contexte déjà tendu, où l’insécurité s’est exacerbée ces derniers mois à Port-au-Prince et dans plusieurs autres villes du pays, avec des groupes armés de plus en plus audacieux dans leurs attaques. Le quartier de Pacot, habituellement un bastion de classe moyenne et supérieure, semblait jusque-là épargné par ces violences, ce qui rend l’incident d’autant plus choquant pour les habitants.
Les habitants du quartier, encore sous le choc, ont exprimé leur colère et leur désespoir face à cette situation qui semble échapper au contrôle des autorités. « On n’en peut plus. C’est la guerre chez nous », a déclaré un résident, visiblement affecté par la tournure tragique des événements. D’autres se sont également plaints du manque de présence policière dans la zone, ce qui, selon eux, a contribué à l’ampleur des affrontements.
Cette tragédie souligne une fois de plus la vulnérabilité des quartiers de la capitale face à la prolifération des groupes criminels armés. Alors que rien ne fait du côté des autorités pour tenter de reprendre le contrôle de la situation, la population reste dans l’attente de mesures concrètes et de solutions durables pour endiguer cette vague de violence, qui semble ne cesser d’amplifier la crise sécuritaire qui secoue Haïti.


