La promesse de Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine ressemble au « plan secret » de Nixon

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email

A l’éditeur : Il était une fois, en 1968, un candidat à la présidentielle, Richard Nixon, qui affirmait avoir un « plan secret » pour mettre fin à une guerre, celle-ci au Vietnam. Mais la guerre continua et même s’étendit pendant plusieurs années après son élection. («Trump et Zelensky se rencontrent après que Trump ait dénigré le soutien américain à l’Ukraine contre l’invasion russe», 27 septembre)

Désormais, Donald Trump nous invite à croire qu’il apportera une solution rapide à la guerre en Ukraine s’il est à nouveau élu président.

Trump pourrait facilement empirer les choses. Il pourrait essayer de donner au dirigeant russe Vladimir Poutine l’essentiel de ce qu’il veut, menacer le président ukrainien Volodymyr Zelensky de faire des concessions et commencer à abandonner l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.

Cela ne va pas bien se terminer si nous lui en donnons l’occasion.

Scott Thacher, San Diego

..

A l’éditeur : Zelensky implorant l’aide des dirigeants mondiaux nous rappelle l’exemption de conscription accordée en Ukraine aux jeunes hommes de moins de 25 ans. Si l’Ukraine n’exploite pas son immense réservoir de jeunes hommes en âge de combattre, il devient difficile pour nous d’avoir de la sympathie pour sa cause.

Même si nous sommes favorables à l’extension de la portée des missiles ukrainiens en profondeur en Russie, ce soutien devrait peut-être être subordonné à l’abaissement drastique par l’Ukraine de l’âge de la conscription pour sa lutte véritablement existentielle.

J. Philip Barnes, San Pedro

..

A l’éditeur : Trump promet que s’il remporte la présidence, il négociera rapidement la paix à notre époque, pour paraphraser les paroles tragiquement ironiques du Premier ministre britannique Neville Chamberlain en 1938.

Mais comme Chamberlain s’en rendit compte moins d’un an plus tard, Hitler n’avait aucune intention d’honorer cet accord. Le Nord-Vietnam n’avait pas non plus l’intention d’honorer les accords de paix de Paris de 1973. Ni les talibans pour l’accord que Trump lui-même avait négocié en 2020.

Nous ne devrions pas nous attendre à ce que Poutine soit différent.

Steve Mills, Glendale

..

A l’éditeur : En raison de l’état périlleux du monde, le Times consacre un nombre considérable de colonnes à la situation dans la bande de Gaza, au Liban, en Iran, en Ukraine, en Corée et à Taiwan.

Étonnamment, la campagne présidentielle a jusqu’à présent été consacrée presque exclusivement aux questions intérieures. Trump a été crédité d’au moins une remarque spontanée selon laquelle il serait prêt, voire carrément désireux, de laisser l’Ukraine en plan, et la vice-présidente Kamala Harris n’a pas montré qu’elle réfléchissait beaucoup aux questions de politique étrangère.

Étant donné que les deux candidats aspirent à devenir commandant en chef des forces armées américaines, la presse ne devrait pas les laisser s’en sortir sans aucune impunité. Les médias (y compris le Times) manquent à leur responsabilité envers le peuple américain.

Dana Sutton, Couronne

À suivre