Starmer fait allusion à une augmentation de l’assurance nationale des employeurs mais s’engage à tenir ses promesses fiscales pour les travailleurs

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Sir Keir Starmer a laissé la porte ouverte à une augmentation des cotisations sociales des employeurs, malgré l’engagement électoral du parti travailliste de ne pas augmenter les impôts des travailleurs.

Le Premier ministre a confirmé que des décisions « difficiles » devraient être prises dans le prochain budget, mais a souligné l’engagement du parti travailliste à tenir les promesses de son manifeste.

Durant la campagne électorale, le parti travailliste s’est engagé à ne pas augmenter l’assurance nationale. Cependant, même si Starmer et la chancelière Rachel Reeves ont réitéré que cet engagement couvre les impôts sur les travailleurs, ils n’ont pas exclu une augmentation de la part payée par les employeurs.

Reeves a averti les entreprises que les impôts devraient augmenter pour garantir la stabilité économique et fiscale. Elle a fait valoir que les entreprises sont plus préoccupées par la stabilité politique que par les niveaux d’imposition, et a promis une « feuille de route en matière de fiscalité des entreprises » pour offrir une certitude aux investisseurs dans les années à venir.

Elle a déclaré que les cotisations des employeurs « ne figuraient pas dans le manifeste », arguant : « Nous avons été très clairs dans notre manifeste sur le fait que nous n’allions pas augmenter les principales taxes payés par les travailleurs.

Le manifeste du parti travailliste déclarait : «Les travaillistes n’augmenteront pas les impôts des travailleursC’est pourquoi nous n’augmenterons pas l’assurance nationale, ni les taux de base, plus élevés ou supplémentaires de l’impôt sur le revenu, ni la TVA.»

Laura Trott, secrétaire en chef fantôme du Trésor, a déclaré : « Indépendamment de ce qu’ils disent, il est évident pour tous que l’augmentation de l’assurance nationale des employeurs est une violation flagrante du manifeste du parti travailliste. »

Cependant, des sources travaillistes ont souligné que Trott avait critiqué Reeves pendant la campagne pour avoir refusé « ostensiblement » d’exclure une augmentation des cotisations patronales.

L’augmentation potentielle des cotisations patronales de sécurité sociale a suscité les critiques de certains chefs d’entreprise, qui affirment que taxer les employeurs risque d’étouffer l’emploi et les entreprises. La Fédération des petites entreprises a averti qu’une telle décision pourrait exercer une pression excessive sur les petits employeurs.


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