A l’éditeur : Ceux d’entre nous qui y prêtent attention savaient déjà tout sur l’ancien conseiller spécial du ministère de la Justice. Le rapport de Jack Smith sur le projet du président élu Donald Trump de renverser l’élection présidentielle de 2020. Peut-être que ceux qui sont soudainement surpris par ses conclusions négligent de rester informés.
La seule explication pour laquelle tant de gens n’ont pas remarqué la tentative de Trump de révoquer la volonté des électeurs américains et de conserver illégalement la présidence est l’ignorance délibérée. Et c’est cette ignorance volontaire qui permet à un criminel reconnu coupable de réintégrer le Bureau Ovale.
Un vieil adage dit qu’on ne peut pas réparer les bêtises. Mais on corrige l’ignorance délibérée en restant informé, et l’épine dorsale d’une nation prospère est un électorat informé.
Pour conserver notre démocratie, nous devons rester vigilants, impliqués et informés. Rien de moins nous maintient dans notre situation difficile actuelle.
Robert Archerd, Rancho Palos Verdes
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A l’éditeur : Smith a décidé de ne pas accuser Trump d’insurrection en partie parce que la politique du ministère de la Justice interdit d’inculper les présidents en exercice de poursuites fédérales, et que Trump était président lorsque l’attaque du Capitole américain a eu lieu. Poursuivre un président pour une telle infraction serait sans précédent.
Mais le crime présumé lui-même est sans précédent. Jamais dans l’histoire de notre pays un président en exercice n’a incité une foule à attaquer le Capitole pour empêcher le transfert pacifique du pouvoir. Un crime sans précédent exige une réponse juridique proportionnée, même si cette réponse est sans précédent.
Le comportement de Smith met en évidence la différence entre les deux factions dans notre pays profondément polarisé. Il se sent obligé de respecter les précédents et les lois de notre pays. Trump et ses loyalistes se sentent justifiés, voire désireux, de piétiner les coutumes, les précédents et les lois pour atteindre leurs objectifs.
Jerrold Gold, Mille Chênes