Mettre fin à la souffrance, ramener les otages à la maison

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L’automne en Nouvelle-Angleterre est impossible à ignorer. Les feuilles fleurissent de couleur, signalant à la fois la beauté et la transition, un rappel que le temps ne reste pas immobile. Cette année, alors que la région entre dans une nouvelle saison, Israël va également de l’avant, confrontant les défis tout en poursuivant de nouvelles opportunités.

Au cours de ma première année représentant Israël en Nouvelle-Angleterre, je suis venu voir l’étendue de cette région – du Dôme doré de la Massachusetts State House aux rues étroites de Beacon Hill, du rugissement du parc Fenway à la grandeur tranquille de la bibliothèque publique de Boston, et des montagnes accidentées du nord du Nouveau-Hampshire aux sandy Shores de Southern Connecticut. Mais plus que les endroits, ce sont les gens que j’ai rencontrés qui ont défini cette année.

Dans chaque État – Connecticut, Maine, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island et Vermont – j’ai été frappé par des conversations marquées par l’ouverture et la curiosité. Il y a aussi une fierté ici qui est profonde: la fierté du rôle de la Nouvelle-Angleterre en tant que lieu de naissance de l’Amérique et de l’esprit révolutionnaire qui façonne toujours cette région. Cet esprit ne se trouve pas seulement dans les livres d’histoire; Il est vivant dans les salles de classe, les laboratoires de recherche et les startups où les idées audacieuses continuent de repousser les limites de la médecine, de la science et de la technologie.

À bien des égards, la Nouvelle-Angleterre me rappelle la maison. Israël vit également dans la tension entre le passé et le futur. Nous sommes un pays de prophètes et de poètes, mais aussi des entrepreneurs et des inventeurs. Israël et la Nouvelle-Angleterre démontrent que la tradition et l’innovation peuvent coexister et prospérer côte à côte – et que nous sommes plus forts pour cela.

Au cours de la dernière année, les obligations entre Israël et la Nouvelle-Angleterre se sont renforcées. Avec le gouverneur Maura Healey, nous avons célébré l’ouverture du premier «pavé de débarquement doux» du Sheba Medical Center d’Israël dans le Massachusetts, renforçant le rôle mondial de Boston dans les sciences de la vie. Les universités ont élargi les partenariats. Le commerce et l’investissement ont prospéré. Même le football nous a rapprochés, les joueurs israéliens portant le rouge, le blanc et le bleu de la Révolution de la Nouvelle-Angleterre. Ces jalons sont plus que symboliques – ils représentent les vies améliorées, les connaissances partagées et les futurs construits ensemble.

Mais cette année a également été marquée par des difficultés. Israël continue de combattre le Hamas à Gaza. Nos objectifs restent clairs: ramener les otages à la maison, assurer le 7 octobre ne se répète jamais et pour empêcher le Hamas de terroriser les Israéliens et les Gazans. Le refus du Hamas de libérer les otages ou d’abandonner sa campagne de destruction garantit que les civils – israéliens et Gazan – continuent de souffrir.

Cette lutte ne se limite pas à Gaza. Il fait partie d’un défi régional plus large dans lequel l’Iran et ses procurations – du Hezbollah au Liban aux Houthis au Yémen – continuent de déstabiliser le Moyen-Orient. La stratégie de l’Iran consiste à entourer Israël avec des groupes armés qui perturbent non seulement notre sécurité, mais aussi les voies d’expédition mondiales et les marchés de l’énergie. La menace à laquelle nous sommes confrontés est donc non seulement pour Israël, mais aussi pour la vision plus large d’une région plus stable et interconnectée.

Même en ce moment difficile, les possibilités de coopération persistent. Les accords d’Abraham ont montré que de nouveaux partenariats dans le commerce, la technologie et la sécurité sont possibles. Israël continue de travailler avec des partenaires régionaux pour construire un avenir basé sur l’intégration plutôt que sur l’isolement. Ces efforts sont fragiles mais essentiels. Ils nous rappellent que la résistance à l’extrémisme est inséparable de la construction de voies vers la sécurité et la prospérité.

Les États-Unis, et la Nouvelle-Angleterre en particulier, jouent un rôle crucial dans cette vision. La recherche partagée, l’investissement et l’innovation lient nos sociétés ensemble. Mais il en va de même pour une compréhension partagée de ce qui est en jeu: cette coopération est essentielle pour relever les défis de notre temps. En ce sens, les ponts construits entre Israël et la Nouvelle-Angleterre ne sont pas seulement des réalisations bilatérales – elles font partie d’un effort mondial pour résister à l’extrémisme et renforcer les fondements de nos sociétés libres et démocratiques.

Les hautes fêtes juives arrivent à un moment qui exige la résilience et la clarté. Pour Israël, ils sont un rappel pour confronter les difficultés tout en se tenant rapidement à la poursuite de la sécurité, de la prospérité et de la coopération.

Alors que Rosh Hashana, le Nouvel An juif, commence, je souhaite aux gens de la force, de la santé et de la prospérité de la Nouvelle-Angleterre. Que les otages reviennent rapidement à leurs familles. Et puissions-nous continuer à marcher ensemble – le renforcement des liens entre Israël, la Nouvelle-Angleterre et le monde entier.

Shana Tova.

Benjamin Sharoni est le consul général d’Israël en Nouvelle-Angleterre.

Un Palestinien déplacé fuit le nord de la bande de Gaza, portant ses effets personnels le long de la route côtière, près de Wadi Gaza, mardi. (AP Photo / Abdel Kareem Hana)
Un Palestinien déplacé fuit le nord de la bande de Gaza, portant ses effets personnels le long de la route côtière, près de Wadi Gaza, mardi. (AP Photo / Abdel Kareem Hana)

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