La Chine se dit « insatisfaite » des nouveaux contrôles néerlandais sur les exportations d’outils de fabrication de puces ASML

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PEKIN (Reuters) – La Chine est “insatisfaite” de la décision du gouvernement néerlandais d’étendre les contrôles à l’exportation sur les équipements de fabrication de puces ASML (AS:), a déclaré dimanche le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi qu’il allait étendre les exigences de licence d’exportation pour les outils de lithographie par immersion DUV (Deep Ultraviolet) 1970i et 1980i d’ASML, alignant ses règles sur les restrictions d’exportation sur ces machines imposées unilatéralement par les États-Unis l’année dernière.

Pékin a critiqué à plusieurs reprises la stratégie de Washington consistant à faire pression sur des alliés comme les Pays-Bas et le Japon pour qu’ils se joignent aux contrôles à l’exportation visant l’accès chinois aux puces de pointe et aux équipements de fabrication de puces.

« Ces dernières années, afin de maintenir leur hégémonie mondiale, les États-Unis ont continué à (…) contraindre certains pays à renforcer les mesures de contrôle des exportations de semi-conducteurs et d’équipements (connexes)… La Chine s’y oppose résolument », a déclaré le ministère chinois du Commerce en réponse à l’annonce du gouvernement néerlandais vendredi.

Le ministère a ajouté que la partie néerlandaise ne devrait pas abuser des contrôles à l’exportation, éviter les mesures qui nuisent à la coopération sino-néerlandaise dans le domaine des semi-conducteurs et préserver les « intérêts communs des entreprises chinoises et néerlandaises ».

© Reuters. PHOTO D'ARCHIVES : Un smartphone avec un logo ASML affiché est placé sur une carte mère d'ordinateur dans cette illustration prise le 6 mars 2023. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/Photo d'archives

Le lobbying américain a effectivement empêché ASML, le plus grand fournisseur mondial d’équipements de fabrication de puces électroniques, d’exporter ses systèmes de lithographie les plus avancés vers la Chine.

La ministre néerlandaise du Commerce, Reinette Klever, a déclaré vendredi que la décision avait été prise « pour notre sécurité ».


À suivre