À l’attention de l’éditeur : En tant qu’apiculteur avec plus de 40 ans d’expérience, j’ai été étonné de voir la lettre anti-apiculture d’un membre du personnel de People for the Ethical Treatment of Animals. L’analogie qu’elle a utilisée, celle du vol des conserves d’une famille, est fausse.
Dans les régions riches en fleurs sauvages comme une grande partie de la Californie, les abeilles ont la capacité de stocker une quantité considérable de miel excédentaire. Cela est rendu possible par la gestion minutieuse de la ruche par l’apiculteur.
Régulièrement, l’apiculteur retire le surplus de miel. Il le met en bouteille et le stocke pour la consommation humaine, tout en le laissant dans la ruche pour une utilisation ultérieure par les abeilles.
L’apiculture est une gestion minutieuse d’un insecte qui produit du miel, une substance qui rend notre vie plus douce. Sans l’apiculture, non seulement nous n’aurions pas de miel, mais nous n’aurions pas non plus au moins un tiers de nos réserves alimentaires. La pollinisation par les abeilles est responsable de tout, du bœuf (la luzerne est pollinisée par les abeilles) aux pastèques.
Le point de vue biaisé des membres de PETA est dangereux. Il est contraire à la science et nuisible à nos approvisionnements alimentaires. Le mode de vie végétalien promu par PETA dépend fortement de l’apiculture contrôlée, car les abeilles pollinisent une grande partie, voire la totalité, de nos fruits, graines, noix et légumes.
Nancy Steele, Altadena