Les gangs continuent d’affirmer leur pouvoir. Ils ont détruit le Commissariat de la PNH à Cabaret et ce ne sera pas la dernière. Gang a mis State et PNH KO Ils ont jeté Ariel et le blanc. Reste à jeter les forces kenyanes à la mer. Haïti lui-même est déjà à genoux, attendant de se relever. Les formules politiques comme le CPT et le gouvernement Conille n’ont pas encore montré de signes qu’elles puissent relever le défi, face aux gangs, de faire au moins marcher Haïti dans une boîte, même s’il n’arrive pas à marcher correctement.
À vrai dire, je n’ai jamais cru que la Loni Force était en mode déploiement les zones traditionnelles d’Haïti seraient installées de manière durable. J’ai plutôt proposé un autre type de soutien international pour lutter contre les gangs. Ce soutien s’effectuerait, sur la base d’accords bilatéraux et de financements nationaux et internationaux, avec des pays comme le Salvador, le Pérou, le Brésil, la Colombie et la Jamaïque qui ont une expérience avérée dans la lutte contre les gangs, les groupes terroristes et les paramilitaires. Haïti et son maître colonial USA mettent en œuvre une autre formule avec le Kenya sous la bannière de Loni. Il est évident que nous nous trouvons déjà face à une catastrophe. La présence de ces forces étrangères rend les gangs plus susceptibles de déstabiliser le pays, alors que ces forces ne sont qu’une caricature qui ne combat pas les vrais gangs et n’a pas les moyens de se battre.
Sur le plan géopolitique, les États-Unis considèrent Haïti comme une nuisance, une insignifiance géopolitique. Par conséquent, l’administration Biden n’est pas prête d’aider Haïti à résoudre le problème des gangs pour le moment. Biden ne fait que faire de la géopolitique avec le Kenya dans la Corne de l’Afrique pour équilibrer la Chine et la Russie qui ouvrent chaque jour davantage leurs ailes d’influence sur le continent africain tandis que l’Occident perd pied. Les États-Unis donnent au Kenya de la monnaie pour aspirer l’AITI, et le Kenya est heureux car son économie a encore besoin de devises étrangères.
La réalité de la désintégration de l’État en Haïti et l’insignifiance géopolitique que nous représentons pour l’Oncle Sam mettent le peuple haïtien face à la responsabilité de prendre son destin en main mais de le reconstruire.
Mission étatique et politique, sociale, économique pour qu’Haïti sorte de la domination étrangère, sous les griffes des pilleurs anti-nationaux locaux et améliore toutes les formes de vie de tous, en particulier des masses défavorisées, tout en éradiquant et en déterminant toutes les causes conjoncturelles et structurelles qui créer et alimenter des gangs dans le pays.
DV