Le parti appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour rétablir l’ordre et protéger la population.
Le parti politique Fanmi Lavalas a publié une note officielle dans laquelle il exprime sa profonde préoccupation face à la situation d’insécurité qui sévit en Haïti et critique les tentatives d’organiser des élections et un référendum sans garantir d’abord la sécurité du peuple haïtien.
Dans cette déclaration, signée par Dr. Maryse Narcisse, M. Joël Edouard Vorbe, Dr. Jean Myrto Julien et Agr. Anthony Dessources, Fanmi Lavalas met en garde contre un processus électoral précipité qui, selon lui, ne ferait qu’aggraver la crise actuelle.
“Quitter le cancer de l’insécurité à Port-au-Prince pour organiser des élections dans huit autres départements, c’est comme se laver les mains sans les essuyer. Forcer un référendum constitutionnel sans assurer la sécurité du peuple, c’est comme transporter de l’eau dans un panier percé.”
Le parti estime que toute tentative d’élections ou de référendum frauduleux ne ferait que renforcer la corruption et aggraver l’instabilité du pays.
Sécurité avant élections : une priorité nationale
Fanmi Lavalas appelle le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à respecter la volonté du peuple haïtien, qui réclame prioritairement la sécurité avant toute consultation électorale.
“Le peuple est la plus haute autorité, et nous avons tous l’obligation de l’écouter et de respecter ses droits.”
Le parti rappelle également que tout citoyen haïtien a droit à :
• Vivre en paix et circuler librement,
• Se nourrir convenablement,
• Avoir accès aux soins de santé et à l’éducation,
• Empêcher les gangs de s’emparer du pays.
Des moyens pour la PNH afin de restaurer l’ordre
Face à la situation alarmante, Fanmi Lavalas exige que les autorités fournissent à la Police Nationale d’Haïti (PNH) les ressources nécessaires pour :
-Libérer les routes bloquées,
-Récupérer les territoires sous contrôle des gangs,
-Restaurer un climat de sécurité sur tout le territoire national.
Selon le parti, le sauvetage de la transition dépend d’un engagement collectif :
“Que ce soit le CPT, le gouvernement ou le peuple haïtien, nous devons ensemble sauver la transition. C’est possible. Il n’est pas trop tard. Nous pouvons le faire ensemble.”
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