Aperçu:
Les gangs armés ont repris Delmas 30 à Port-au-Prince, brûlant des maisons et déplaçant les familles. Les résidents ont fui alors que la violence s’intensifiait, soulignant la crise humanitaire croissante dans la capitale d’Haïti.
Note de l’éditeur:
C’est une histoire en développement. Le Haitian Times fournira des mises à jour à mesure que de plus en plus d’informations seront disponibles. Dernière mise à jour à 15h00 HNE.
Port-au-Prince – Dans une vague de violence implacable, les gangs armés ont pris le contrôle du quartier de Delmas 30, en train de mettre les maisons en feu et de laisser les familles sans abri. L’agression, qui a commencé le 25 février 2025, a forcé les résidents à fuir, saisissant leurs biens alors qu’ils échappent au chaos. Cette dernière attaque souligne l’insécurité croissante de Port-au-Prince, où les gangs contrôlent désormais des parties importantes de la ville, exacerbant la crise humanitaire.
Dans l’après-midi, après une matinée d’intense violence le 25 février, les officiers de la police nationale haïtienne (PNH) dans des chars blindés ont progressé plus loin dans Delmas 30. Pendant ce temps, d’autres officiers du PNH ont été vus échanger des coups de feu avec des membres de gangs plus près de la route principale menant à le quartier.
L’attaque contre Delmas 30 était des jours en préparation. Les rumeurs sur les gangs prévoyant de saisir le quartier ont circulé depuis début février, de plus en plus urgente d’ici la semaine du 17 février. Les hommes armés ont tenté d’abord de dépasser la région le vendredi 23 février, envoyant certains résidents fuyant tandis que d’autres sont restés derrière, s’accrochant à l’espoir que PNH interviendrait. Mais mardi, ces espoirs ont été brisés alors que les coups de feu retentissaient et que les flammes ont englouti des maisons.
Les parents ont traîné leurs enfants dans les rues, esquivant des balles et de la fumée, sans savoir où courir. Maintenant, avec des gangs contrôlant la plupart des quartiers de la capitale, des milliers de personnes ont été forcées de chez eux, encaissées dans des abris de fortune ou dormant dans les rues.
Voici une affichage de photos qui offrent un aperçu de l’attaque à Delmas 30 le 25 février




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