Haïti – Contraception : Des acquis, mais beaucoup reste à faire

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Haïti – Contraception : Des acquis, mais beaucoup reste à faire
10/10/2024 10:14:00

Haïti - Contraception : Des acquis, mais beaucoup reste à faire

Selon l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), l’accès à la planification familiale et à la contraception reste un droit dont chacun aurait dû bénéficier. Cependant, ce n’est pas le cas, surtout pour les personnes vivant dans des communautés éloignées. Les stéréotypes et les barrières sont multiples.

La population haïtienne a accès à une gamme de méthodes modernes de contraception. Le ministère de la Santé publique et ses partenaires ont mis en œuvre des stratégies pour accroître l’accès aux méthodes à long terme dans les communautés éloignées. De nombreux efforts ont été déployés. Des progrès ont été réalisés. Il reste cependant beaucoup à faire pour que l’accès à la méthode contraceptive de son choix soit une réalité sur l’ensemble du territoire national.

L’UNFPA continue d’aider le ministère à former des professionnels qualifiés pour promouvoir l’expansion des méthodes à long terme, c’est-à-dire les implants et les dispositifs intra-utérins, ainsi que les méthodes à court terme. Parmi ceux-ci figure le DMPA-SC sous-cutané, qui faciliterait l’accès à une méthode de contraception pour les jeunes sans être discriminé.

Selon l’enquête EMMUS VI, 35% des femmes haïtiennes âgées de 15 à 49 ans en union utilisaient une méthode contraceptive : 32% utilisaient une méthode moderne et 3% une méthode traditionnelle.

44 % de la demande totale de planification familiale parmi les femmes vivant en union est satisfaite par des méthodes modernes. Parmi les femmes âgées de 15 à 49 ans actuellement en union et qui n’ont pas d’enfants, 50 % ont l’intention de recourir à la planification familiale à l’avenir.

38% des femmes âgées de 15 à 49 ans en union ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

Le Ministère de la Santé Publique et de la Population vise à réduire de 10 % le pourcentage de besoins non satisfaits en matière de planification familiale en augmentant la prévalence contraceptive.

HL/HaïtiLibre

À suivre