Il n’y a aucune excuse pour qu’un enseignant se lance dans une tirade anti-Trump en classe

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A l’éditeur : J’enseigne l’anglais au lycée depuis plus de trois décennies. Comme l’enseignant suspendu du district scolaire unifié de Moreno Valley, j’étais dans une situation émotionnelle sombre le lendemain de l’élection. («Le sort d’un enseignant de Moreno Valley Unified est incertain après une diatribe anti-Trump en classe», 13 novembre)

Cependant, lorsqu’un élève en classe m’a demandé ce que je pensais de l’élection, j’ai simplement répondu que j’étais pour un monde dans lequel tous les gens seraient en sécurité, bienvenus et bénéficieraient de la dignité et du respect que chaque être humain mérite.

La politique, la culture, les événements mondiaux : tout doit être discuté en termes francs. Mais une crise de colère complaisante pleine d’insultes radicales et de colère profane plutôt que de discours critiques n’a pas sa place dans une salle de classe.

Nous sommes là pour apprendre aux étudiants à penser par eux-mêmes, à valoriser les informations et à les traiter avec un esprit analytique. Cela peut être fait avec passion mais sans irritabilité – et certainement pas en lançant des attaques ad hominem mal informées contre des électeurs dont les fils et les filles étaient très probablement des élèves de la classe de cet enseignant.

Carmen Sagesse, Lancaster

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A l’éditeur : Même si le professeur d’histoire de Moreno Valley n’aurait pas dû exprimer avec autant de véhémence ses opinions exagérées lors d’une discussion en classe, il ne devrait pas être licencié.

En tant que professeur d’études sociales à la retraite, j’ai essayé de créer un espace sûr permettant à mes élèves d’exprimer de nombreuses opinions politiques. Les élèves du secondaire approchent de l’âge de voter et ont besoin d’entendre ce que des adultes expérimentés ont à dire.

Mon rôle n’était pas de faire du prosélytisme, mais d’ouvrir une discussion et de demander aux enfants d’utiliser des faits et de bons exemples pour étayer leurs points de vue. Quel meilleur endroit qu’une salle de classe sécuritaire, où le respect est une priorité ?

On dit que la politique s’apprend à table, mais elle s’apprend aussi à son bureau. Une discussion respectueuse des points de vue opposés donne le ton pour la vie future. Je reste toujours en contact avec certains étudiants, y compris ceux qui ne sont probablement pas d’accord avec moi politiquement.

Le professeur de Moreno Valley semble être un instructeur attentionné et excellent. Une suspension s’impose, mais il ne doit pas être démis de ses fonctions définitivement. Ses étudiants bénéficieront de ses méthodes et de son expertise.

Carol Spector, Ventura

À suivre