Les frappes étendues contre des infrastructures clés au Yémen suggèrent une nouvelle poussée contre les mandataires de l’Iran dans la région.
Dans une vidéo publiée après les attaques, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de poursuivre les attaques contre les rebelles Houthis « jusqu’à ce que le travail soit terminé ». Il a déclaré : « Nous sommes déterminés à couper cette branche du terrorisme de l’axe du mal iranien. »
L’Iran soutient financièrement et militairement les Houthis depuis des années, en fournissant au groupe terroriste ses missiles balistiques, mais les récents événements au Moyen-Orient ont affaibli Téhéran.
« Les Houthis apprendront également ce que le Hamas, le Hezbollah, le régime d’Assad et d’autres ont appris, et cela prendra également du temps. Cette leçon sera comprise dans tout le Moyen-Orient, je vous le dis, à cette époque-ci », a déclaré Netanyahu avant les frappes.
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La pression s’est accrue sur son gouvernement après quatre attaques de missiles balistiques Houthis contre Israël la semaine dernière, dont l’une, au sud de Tel Aviv, a blessé 16 personnes.
Selon Tsahal, les rebelles Houthis utilisaient ces sites pour « transférer des armes iraniennes vers la région et pour l’entrée de hauts responsables iraniens ». L’armée israélienne a ajouté : « Il s’agit d’un nouvel exemple de l’exploitation des infrastructures civiles par les Houthis à des fins militaires. »
Trois personnes ont été tuées dans ces frappes, a rapporté Al Masirah, une chaîne de télévision dirigée par les Houthis, ajoutant que 14 autres ont été blessées.
Des personnes ont été filmées en train de courir dans le terminal de l’aéroport tandis qu’une sirène de raid aérien retentissait et qu’un grand panache de fumée s’élevait au-dessus d’un bâtiment.
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Israël et les Nations Unies sont depuis longtemps en désaccord au sujet de Gaza, et plusieurs agences de l’ONU ont condamné ses actions sur le territoire sur la scène mondiale.
L’OMS a été particulièrement critique à l’égard des frappes israéliennes contre les hôpitaux de Gaza et, en janvier, Ghebreyesus a fondu en larmes en décrivant les conditions « infernales » qui y règnent.
Israël maintient que ses frappes visent le Hamas et d’autres groupes terroristes et que les conditions à Gaza sont causées par les groupes palestiniens qui le contrôlent.
Rien ne suggère qu’Israël ait délibérément pris pour cible l’aéroport alors que le chef de l’OMS s’y trouvait.