
Investing.com — Même si les flux passifs des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse (ETF) ont fourni un vent favorable constant aux actions, ils ne constituent pas le facteur déterminant de la performance des actions individuelles, selon Citi.
Les véhicules passifs sont les acheteurs les plus persistants d’actions américaines depuis fin 2022, comme le montre l’analyse de Citi des dépôts 13-F. Cependant, la banque souligne que « l’évolution de la structure du marché, en particulier l’utilisation de véhicules à effet de levier, peut expliquer le R carré encore faible entre les flux passifs et les différences de performance des actions ».
Les modèles de propriété révèlent des nuances. Les fonds passifs dominent le S&P 100, détenant une part plus importante que les fonds actifs. Pourtant, pour le reste de la période, la propriété est plus équilibrée et les actions à petite capitalisation penchent davantage vers la propriété passive. Les gérants actifs, en revanche, affichent un biais moindre en faveur des méga-capitalisations dans leurs positions longues.
Le différenciateur clé, note Citi, réside dans l’interaction entre les flux actifs et passifs.
“Là où les actifs et les passifs s’alignent sur des flux positifs, la probabilité de surperformance est plus élevée depuis fin 2022”, indique le rapport. Les actions bénéficiant de flux positifs simultanés des deux segments ont surperformé leurs pairs du secteur dans près de 60 % des cas. À l’inverse, les actions confrontées à des ventes actives, même lorsqu’elles sont soutenues par des entrées de capitaux passives, rencontrent souvent des difficultés.
Alors que les méga-capitalisations ont mené la reprise du marché depuis 2022, les données de Citi indiquent que bon nombre de ces noms ont été confrontés à des pressions de vente de la part des fonds communs de placement actifs, des ETF et des hedge funds.
Les limites de concentration, les prises de bénéfices et les pratiques de gestion des risques sont probablement en jeu, en particulier parmi les noms du « Magnificent 7 », qui comprennent des sociétés comme Apple (NASDAQ :), Amazon (NASDAQ 🙂 et Meta (NASDAQ :). Le rapport souligne notamment que les gestionnaires actifs ont considérablement allégé leurs positions sur plusieurs de ces titres au cours des deux dernières années.
En fin de compte, Citi conclut que les tendances des flux, plutôt que les niveaux de propriété, sont plus pertinentes pour expliquer les disparités de performance. Les données suggèrent que les gestionnaires actifs, même en cas de sorties de capitaux, jouent un rôle clé dans l’évolution de la performance des actions américaines.


