
Les tatouages, qui ont autrefois attiré principalement des motards, des rock stars et des membres de l’armée, sont désormais courants. «Get Incared» est devenu aussi routine que de faire une coupe de cheveux. Dans le meilleur des cas, on se retrouve avec un design raisonnable qui peut être facilement recouvert de vêtements. Au pire, un homme immature de 18 ans prend une décision horrible sur un coup de tête de désamorcer son torse avec un tableau d’images répugnantes qui pourraient potentiellement provoquer des complications médicales plus tard dans la vie.
Malheureusement, ce scénario représente une obsession nationale qui n’a aucun avantage inhérente mais présape également un profond regret pour des millions.
Selon une étude du 2023 Pew Research Center, 32% des Américains ont affirmé avoir au moins un tatouage, 22% prétendant en avoir plus d’un. Il s’agit d’une statistique inquiétante et témoigne d’une augmentation du nombre total de personnes se dégradant, mais aussi d’une augmentation de la quantité d’encre par personne.
Parmi les femmes, 38% ont au moins un tatouage, contre 27% des hommes. Cela comprend 56% des femmes âgées de 18 à 29 ans et 53% des femmes âgées de 30 à 49 ans. Les adultes de moins de 50 ans sont particulièrement susceptibles d’avoir un tatouage. Quelque 41% des moins de 30 ans en ont au moins un, comme 46% de ces 30 à 49 ans.
Comme aucune partie du corps n’est plus interdite, des individus de tous âges, des secteurs socio-économiques et des groupes ethniques offrent leurs jambes, leurs cous, leur dos et même leurs visages pour être modifiés en permanence. Une vue dérangeante mais courante est celle des jeunes mères fortement tatouées en public avec leurs enfants.
Quelle part de la mode de tatouage actuelle est enracinée dans une perte collective d’estime de soi? Des sentiments croissants d’inutilité imprégnent trop de vies, et les gens se sentent si déconnectés d’un monde impersonnel qu’ils se tournent vers les tatouages comme un moyen de trouver un sens. Le tatouage extrême est sans doute devenu une nouvelle forme de soutien émotionnel.
La simple existence de tatouages n’est pas le problème, car ils sont en marge depuis des siècles. Mais ils doivent être remis dans cet espace. Nous devons arrêter d’embrasser un tatouage extrême comme un moyen acceptable de faire des déclarations de mode ou de transmettre des sentiments. La vision de notre corps est d’une importance primordiale comme des vaisseaux sacrés qui doivent être nourris et respectés, pas vandalisés.
La promotion sans vergogne de la grossièreté dans notre culture doit remplacer les impulsions capricieuses et auto-destructrices qui se sont maintenant saisies. Nous devons canaliser correctement notre besoin d’expression de soi artistique en allant dans le magasin de fournitures d’art au lieu du salon de tatouage.
Scott Liftman est un journaliste indépendant qui réside à Framingham. «Comme vous le disiez» est une caractéristique du héraut. Nous invitons les lecteurs à soumettre des colonnes invitées de pas plus de 600 mots. Envoyez un courriel à oped@bostonherald.com. Les colonnes sont soumises à l’édition.
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