A l’éditeur : Mohamad Bazzi résume clairement les récentes actions d’Israël contre le Liban. («La guerre croissante entre Israël et le Hezbollah traumatise le Liban. Il n’y a qu’un seul chemin vers la paix“, Avis, 23 septembre)
Premièrement, le Hezbollah ne veut pas déclencher une guerre avec Israël. Tout comme les États-Unis aident Israël, le Hezbollah aide les Palestiniens et a déclaré qu’il cesserait de bombarder le territoire israélien une fois qu’il y aurait un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a cependant pas l’intention d’arrêter les bombardements pour sa propre vie politique.
Le Liban a connu de nombreuses catastrophes dans le passé. Les explosions aveugles de téléavertisseurs ont provoqué un traumatisme extrême chez les civils et ont fait craindre qu’Israël n’envahisse à nouveau le Liban. Les téléavertisseurs n’ont pas seulement été achetés par le Hezbollah, mais aussi par des civils ordinaires.
Israël ne trouvera pas la paix en poursuivant son agression incontrôlée. Tant qu’Israël continuera d’occuper les terres palestiniennes, le Hezbollah se battra aussi longtemps qu’il le faudra pour apporter la liberté aux Palestiniens.
Israéliens et Palestiniens veulent vivre en paix, mais leurs dirigeants ont leurs propres intérêts dans la conduite de cette guerre. Netanyahu doit accepter un cessez-le-feu et le Hamas ne pourra jamais gouverner la bande de Gaza.
Israël n’aura la paix que lorsque les Palestiniens auront leur propre État et leur propre dignité. La tentative de la droite israélienne de chasser les Palestiniens par la terreur et les meurtres ne réussira jamais.
George Mouro, Rancho Mirage
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A l’éditeur : Je ne suis pas d’accord avec Bazzi quant au fait que le président Biden pousse à mettre fin à la guerre.
Biden ne peut pas faire grand-chose pour instaurer un cessez-le-feu à Gaza. Plusieurs autres pays, dont le Qatar et l’Égypte, ont également tenté de rapatrier les otages détenus par le Hamas en échange d’un cessez-le-feu.
Il n’y a que deux personnes qui peuvent y parvenir : Netanyahu et le leader du Hamas Yahya Sinwar. Sans leur participation honnête, il n’y aura pas d’échange d’otages ni de paix à Gaza.
Jacquie Sampson, Los Angeles
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A l’éditeur : Peut-être parce que je suis plus âgé, je remets en question l’article de Bazzi.
Durant l’été 1981, j’ai passé un mois dans un kibboutz près de Kiryat Shmona, près de la frontière avec le Liban. Les attaques nocturnes constantes à la roquette de l’Organisation de libération de la Palestine au Liban ont ruiné la paix de l’été et m’ont terrorisé pendant les 10 nuits où j’ai dormi dans un abri anti-aérien.
La naïveté de tous ceux qui parlent de paix et la façon dont les gens peuvent être enfantins lorsqu’ils discutent de questions de haine et de guerre me stupéfient. Il faudra bien plus que des mots pour ramener la paix dans cette partie du monde, belle mais troublée.
Mettez d’abord fin à la haine, et peut-être qu’ensuite la paix suivra.
Ellen Goldenberg, Plage des phoques



